Interventions sur "réacteur"

11 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili :

Pour l'instant, la PPE est construite, s'agissant du mix énergétique, sur le fondement d'une seule et unique hypothèse : que tous les réacteurs nucléaires seront prolongés au-delà de leur durée de vie prévue à quarante ans. Or le président de l'Autorité de sûreté nucléaire – ASN – lui-même a répété à plusieurs reprises que cette prolongation au-delà de quarante ans n'était pas acquise. En effet, on n'a pas encore tranché sur certains nouveaux critères de sûreté post-Fukushima. De plus, chaque réacteur fait l'objet d'un examen au cas par...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili :

...ous disent, lorsque nous les auditionnons dans le cadre d'une commission d'enquête ou les recevons dans notre bureau, qu'ils subissent des pressions énormes. Il est en effet question de milliards d'euros et de filières entières. On sait très bien qu'aujourd'hui, une décision de l'ASN sur l'EPR aura des conséquences sur l'ensemble de la filière nucléaire. De même, lorsqu'il faut arrêter les quatre réacteurs du Tricastin, l'ASN prend cette décision malgré les pressions qu'elle subit du fait du caractère absolument essentiel de ce secteur économique et énergétique pour le fonctionnement de notre pays. Nous demandons simplement que l'on réfléchisse à des scénarios alternatifs, par exemple en mobilisant des ressources renouvelables au lieu de faire appel massivement aux énergies importées, notamment t...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Marilossian :

...gé – il se trouve qu'il a « vieilli » plus vite que celui qui avait été construit quelques années avant lui. De même, les centrales nucléaires ont été construites par modèle, par type, par génération, et elles n'ont pas forcément toutes vieilli de la même façon. Aujourd'hui, la fermeture de certaines centrales est planifiée, mais que se passerait-il si, pour les raisons que je viens d'évoquer, un réacteur devait être arrêté plus tôt que prévu ? Si c'est un phénomène générationnel, ces arrêts anticipés pourraient même concerner deux ou trois réacteurs en même temps, ce qui aurait un impact majeur sur l'approvisionnement énergétique de notre pays. Bien sûr, EDF, RTE, Enedis et les autres acteurs font tout ce qu'il faut pour assurer l'approvisionnement. Nous connaissons les mécanismes d'effacement, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnthony Cellier, rapporteur de la commission des affaires économiques :

...nstallation nucléaire et fermer dès aujourd'hui la porte au nouvel EPR. Je ne souhaite pas donner à l'État la possibilité d'abroger les autorisations d'exploiter : une telle disposition serait coûteuse pour l'ensemble des contribuables car elle nécessiterait une indemnisation sans doute importante des exploitants. Enfin, je souhaite laisser l'opérateur établir un plan cohérent de fermeture de ses réacteurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

...istant. » Le plan stratégique précise que la décision sera prise après 2018 – on sait maintenant que ce sera en 2021 – et sera articulée avec l'évolution future du parc existant, dans le respect de la PPE. Si j'en crois ce que vous avez dit, monsieur le ministre d'État, à propos des indemnisations, l'opérateur est coopératif, à la demande de l'État, concernant la fermeture d'un certain nombre de réacteurs, à condition qu'il soit autorisé à engager la construction d'un nouveau parc nucléaire, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili :

...ectif de 50 % en 2025, mais nous avons dû repousser cette date, car rien n'avait été fait. Je suis persuadée que le Gouvernement veut faire des choses pour que nous avancions, et il ne s'agit donc pas d'un manque de confiance, mais il faut nous assurer que nous parviendrons bien à notre objectif. Le plafond que nous proposons de fixer par l'amendement no 609 correspond à la fermeture de quatorze réacteurs ; celui de l'amendement no 610, à la fermeture de douze réacteurs. Il y a peu de risques à fixer un tel plafond car, de toute façon, comme M. le ministre d'État l'a justement dit tout à l'heure, les centrales concernées auront passé l'âge de 50 ans. Aujourd'hui, le plus vieux réacteur en fonctionnement dans le monde a 48 ans. Certains réacteurs auront donc été arrêtés, que ce soit par décision p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnthony Cellier, rapporteur de la commission des affaires économiques :

J'émets un avis défavorable sur l'ensemble de ces amendements. La PPE prévoit clairement la fermeture de quatorze réacteurs d'ici à 2035. La PPE relève d'un décret qui s'impose à EDF comme à toute entreprise, EDF ayant en plus l'obligation d'établir un plan stratégique compatible avec cette PPE. Inscrire un plafond pour 2035 « en dur » dans la loi, c'est ouvrir la porte à une réduction progressive du plafond au gré des majorités, au risque d'en faire un objet politique, plutôt que d'identifier un chemin cohérent de t...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Il vise à ce que la fermeture d'une centrale ou d'un réacteur nucléaire soit décidée par une autorité politique, soit par le Gouvernement, par décret, soit par le Parlement. Elle ne doit plus intervenir à la demande de l'exploitant, cette situation nous semblant paradoxale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

...ent compte du rôle majeur de l'énergie nucléaire française dans la stabilisation du réseau électrique français et européen – puisque c'est une énergie pilotable – , dans la stabilisation du prix de l'électricité – qui est demeuré relativement peu élevé, ce qui permet d'ailleurs de financer en partie cette transition énergétique – et dans le développement de nouvelles filières – qu'il s'agisse des réacteurs de quatrième génération, de l'enfouissement des déchets radioactifs ou encore du démantèlement des installations. En matière de gestion des déchets, nous sommes l'un des pays leader avec le projet de centre industriel de stockage géologique, Cigéo. Des collègues disaient tout à l'heure que nous n'avions pas de solution ; bien au contraire ! La France est en pointe dans ce domaine, avec la Suède...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnthony Cellier, rapporteur de la commission des affaires économiques :

...er un niveau de compétence dans la filière nucléaire française, point sur lequel vous rejoignez d'une certaine manière Mme Panot. Or nous sommes particulièrement attentifs à cette exigence. Le contrat de filière impose d'assurer un degré de compétence du personnel qui travaille dans les centrales, que ce soit en matière de démantèlement ou de recherche. En outre, vous évoquez le développement des réacteurs de quatrième génération, lequel fait partie des hypothèses de travail.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

...ser le réseau français et européen. En deçà d'un certain niveau, il ne peut plus jouer ce rôle de stabilisateur. Sous quel niveau serait-il potentiellement dangereux de descendre ? Les études de l'OCDE montrent que, lorsque l'on intègre plus de 15 % à 20 % d'électricité intermittente, on change de système. Par ailleurs, l'emploi et le savoir-faire sont en effet de vraies questions. Moins on a de réacteurs, plus il est difficile de maintenir des filières. En matière de sûreté nucléaire, il est d'ailleurs préférable de disposer d'un parc de cinquante-huit réacteurs que d'un parc plus réduit : le niveau de contrôle et d'audit y est bien supérieur puisque l'on y consacre beaucoup plus de moyens. N'aurait-on qu'un seul réacteur que nous serions obligés de conserver des structures de contrôle, de sûret...