Interventions sur "tonne"

10 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

...développer des filières spécifiques et garanties sans hormones, à la fois pour des raisons culturelles et, surtout, de coût. C'est pourquoi il nous faut des certitudes concernant la traçabilité et la qualité de l'alimentation proposée à nos concitoyens. Le Gouvernement se veut rassurant : au vu des quantités importées, estime-t-il, l'impact sera nul. Cependant, l'argument rapportant le nombre de tonnes importées qui figure dans l'accord de libre-échange à la consommation européenne est fallacieux car, en Amérique du Nord, la viande est consommée sous forme hachée et les producteurs utilisent les avants des bêtes, très prisés, tandis qu'ils exportent les arrières très peu valorisés chez eux mais beaucoup plus chez nous.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Naegelen :

...re à structurer davantage les filières afin d'améliorer les exportations. Jean-Pierre Claris de Florian, un fabuliste contemporain de La Fontaine, écrivait : « Chacun son métier, les vaches seront bien gardées ». Pour ma part, je trouve déplacé le fait de donner des leçons, et de vouloir expliquer aux agriculteurs comment ils doivent envisager leur métier. En outre, que se passerait-il si 65 000 tonnes de viande bovine canadienne entraient, un matin, sur le marché européen ? Vu qu'une partie était destinée au Royaume-Uni, en cas de Brexit, il nous faudrait en outre absorber le surplus à vingt-sept.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Clément :

À titre d'exemple, cela a déjà été dit, l'aloyau européen sera confronté à l'entrée de 65 000 tonnes d'aloyau en provenance du Canada, soit 15 % du marché. Nos producteurs ne pourront pas résister à cette concurrence, qui sera déloyale. De plus, de quelle traçabilité de cette viande importée disposerons-nous ? Nous n'aurons aucun moyen de contrôler la qualité de ces produits, puisqu'au Canada, les bovins ne sont identifiés qu'à l'abattoir, alors qu'en France, l'identification est obligatoire dè...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Kasbarian :

Examinons objectivement ces critiques. On nous dit qu'une des filières de notre économie, le boeuf français, serait menacée : c'est faux. Il existe un quota maximum : 65 000 tonnes, soit moins d'1 % du marché européen, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

C'est normal car les agriculteurs canadiens doivent pour le moment s'adapter à l'interdiction des hormones, mais on ne peut que s'inquiéter pour les années à venir, surtout avec les volumes prévus de 60 000 tonnes de viande bovine, soit 17 % du marché de l'aloyau. Imaginez aussi que ces animaux peuvent avoir été nourris au Canada avec du maïs OGM glyphosaté. Les teneurs peuvent être, au Canada, dix fois supérieures à celles constatées ici, car le glyphosate n'est jamais utilisé en France sur les cultures à récolter ! Ce n'est pas le cas au Canada, où sont même utilisées en routine quarante-six substances...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

...it nous inspirer et nous permettre de prendre de la hauteur. Dans les années 1980, Edgard Pisani, grand serviteur de l'État et prospectiviste, disait déjà que le monde aura besoin de toutes les agricultures du monde pour nourrir le monde. En sacrifiant les 5 millions d'hectares qui produisent autant de bovins, dans des conditions écosystémiques telles que chaque hectare de pré sacrifié libère une tonne de CO2 dans l'atmosphère, nous sommes en train de faire exactement le contraire. Les quotas concernant l'aloyau – entre 7 et 15 %, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

...at soit en mesure de vous convaincre. Ce traité est donc un danger pour notre pays et nos compatriotes, plusieurs d'entre vous l'ont déjà expliqué. Mais la question qui me semble la plus importante est celle du choix de société que le traité pose. Le CETA est une nouvelle illustration de la prise du pouvoir de l'économie sur la politique, c'est-à-dire la négation même de la démocratie. Et il n'étonnera personne que l'Union européenne soit à la manoeuvre, car c'est bien sa logique. Souvenez-vous : « Il ne peut pas y avoir de choix démocratique contre les traités européens. » Le CETA est le modèle, donc le symbole, de ces traités négociés par des technocrates au profit de financiers internationaux, qui réduisent les hommes à de simples consommateurs déracinés. Et comme technocrates et financier...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Travert :

...mique du CETA ont été menées. L'une d'entre elles, qui portait sur cinq filières agricoles sensibles – le boeuf, le porc, le sucre, la volaille et l'éthanol – , a montré qu'en 2018, nos exportations vers le Canada ont augmenté de 6,5 % et que notre excédent commercial est passé de 50 millions à 400 millions d'euros. Par ailleurs, les émissions de gaz à effet de serre ont diminué d'environ 400 000 tonnes de CO2 par an. Le CETA ne permet pas l'importation de boeuf aux hormones, c'est faux. Ne cédons pas aux marchands de peur, qui adoptent des postures politiciennes et dogmatiques pour nous faire croire que c'est possible.