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... beaucoup étaient passés auparavant pour instruction. On peut hélas imaginer que la guerre prendra de nouveau une tournure à laquelle je ne pense pas que nous soyons en mesure de répondre avec de tels procédés. J'avoue que, si je devais dire par quel bout prendre une telle situation, je serais aussi embarrassé que vous, monsieur le secrétaire d'État. Tout le monde l'est, d'ailleurs, en ce qui concerne ce pays. Mais il est certain que les guerres que l'on y livre ne mènent nulle part : maintenir sur place des marionnettes ne nous conduit, au final, qu'à consentir à des choses insupportables. La nouvelle Constitution de l'Afghanistan a été élaborée par une assemblée coutumière religieuse, qui a décidé des règles de l'organisation politique du pays. Que faisons-nous là-dedans ? Il faut laisser ...
Je voudrais m'associer aux propos de Jean-Luc Mélenchon, notamment en ce qui concerne l'hommage rendu aux soldats. Après le 18 août 2008, au nom de notre assemblée et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine, j'ai eu l'occasion de me rendre auprès de leurs frères d'armes, notamment auprès de ceux qui avaient subi l'embuscade d'Ouzbine. À l'époque, des représentants de tous les groupes de l'Assemblée nationale s'étaient rendus sur place. Il était important que nous y alli...
...gnant. Mais à l'heure où le président Trump décide de mettre fin brutalement à des pourparlers qu'il avait lancés à Doha avec les talibans, la ratification de cet accord constitue un signal important soulignant que l'Union européenne et la France sont des partenaires fiables et constants dans leur engagement en faveur de la paix et de la réconciliation. Nous le prouvons déjà sur le dossier qui concerne le grand voisin de l'Afghanistan à l'ouest, l'Iran. Je vous invite aujourd'hui à le prouver en votant sans réserve en faveur de la ratification de cet accord.
... pavot et, à un moindre degré, du cannabis est encore fortement présente : on estime que le trafic de stupéfiants représenterait entre 15 et 17 % du PIB afghan. Malgré quelques avancées en matière de développement humain – notre collègue rapporteure a évoqué la progression des effectifs scolaires et la baisse des taux de mortalité infantile et maternelle – , les préoccupations restent grandes concernant les droits de l'homme. Avant d'examiner le texte, nos collègues sénateurs avaient auditionné le professeur Dorronsoro, qui s'était montré très pessimiste sur de nombreux points, notamment les droits des femmes, et qui avait estimé que les résultats actuels n'apparaissent pas à la hauteur des investissements de la communauté internationale, en particulier de l'Union européenne. Il me semble lég...