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...fluences croisées de pays comme les États-Unis, la Russie, la Chine, l'Iran ou le Pakistan. L'Union européenne, qui est pourtant le deuxième donateur du pays, brille par son absence à la table des différentes initiatives menées pour la paix. On aurait espéré un accord ambitieux, porté vers la consolidation d'un État de droit encore rongé par la corruption, et qui fasse la promotion d'une société civile afghane trop peu entendue. En fait, cet accord témoigne, encore une fois, de la cécité d'une Union européenne qui se berce d'illusions quand elle pense développer un pays en actionnant le levier bien connu du libéralisme économique. Il faudrait comprendre que ce levier abaisse, qu'il n'élève pas. Alors méfions-nous de la tentation de la ventriloquie : notre diplomatie étant rendue muette par sa...
Penser les relations commerciales entre l'Union européenne et l'Afghanistan dans le seul cadre de l'OMC, cela reviendra toujours à affaiblir l'économie locale du pays, donc à fragiliser tous les efforts déployés en faveur de l'éducation et en soutien à la société civile. C'est cela qu'il faut comprendre : les mots deviennent creux parce qu'ils se fracassent sur le mur de la logique libérale et capitaliste. J'en viens à la question des réfugiés afghans. Alors que « l'Afghanistan est l'un des pays les plus touchés au monde par le terrorisme », selon le site du ministère des affaires étrangères, la perspective d'accords de réadmission entre l'Union européenne et ...
...droite de l'Union européenne de faire du business en se drapant dans la vertu des droits de l'homme. Il nous semble que, plutôt que de travailler à la résolution durable des conflits, l'Union européenne utilise ces accords fourre-tout pour faire accepter son implantation économique. L'urgence en Afghanistan est non d'importer des biens et de services européens, mais d'éviter une troisième guerre civile. Si les députés communistes étaient cyniques, ils se contenteraient du fait que cet accord est bon pour l'Union européenne et pour la France, sans considérer le sort de l'Afghanistan. Mais nous ne le sommes pas. Nous sommes donc opposés à cet accord, car il est mauvais pour les Afghans et n'apporte aucune solution pour sortir d'une crise majeure. L'équation qui permettra de sortir ce pays de la ...