29 interventions trouvées.
...iards d'euros de l'impôt sur le revenu au profit des ménages. Ainsi, notre majorité baissera vraiment les impôts. En même temps, puisque c'est la tradition, nous présenterons un certain nombre d'amendements pour améliorer cette mesure tout en respectant évidemment l'enveloppe des 5 milliards. Nos amendements s'ancrent dans une nécessité de justice fiscale. Nous proposerons que les deux dernières tranches de revenus les plus élevés ne soient pas indexées, afin de permettre davantage de recettes, mais aussi, en parallèle, que le quotient familial soit augmenté, d'une demi-part. Nous souhaitons aller plus loin encore, en accroissant la progressivité de l'impôt sur le revenu. Pour ce faire, nous proposons – grâce à l'outil LexImpact, qui nous fut extrêmement précieux – de passer de cinq à dix tranc...
...allez supprimer progressivement l'impôt sur le revenu, qui, aujourd'hui, pèse 2,5 fois moins que la TVA dans les recettes fiscales du pays. Pour toutes ces raisons, nous nous opposerons bien évidemment à l'article 2, et nous vous proposerons des amendements rectificatifs visant à redonner, au contraire, toute sa dimension redistributive à l'impôt sur le revenu, y compris en revenant aux quatorze tranches qui prévalaient jusqu'en 1987. En effet, le nombre de tranches a diminué corollairement à la baisse du poids de l'impôt sur le revenu.
...e nous prononcer sans savoir exactement qui bénéficiera de cette mesure. Le cadrage de l'article, par exemple, montre qu'un célibataire percevant 6 500 euros net par mois bénéficierait d'une baisse d'impôts ; on va là bien au-delà des classes moyennes. Se pose enfin la question de l'avenir de l'impôt sur le revenu. L'exécutif se refuse à financer cette baisse d'impôt par la création de nouvelles tranches ou par l'augmentation – que nous proposerons – du taux de la tranche marginale, actuellement fixé à 45 %. Diminuer la première tranche sans renforcer les suivantes revient à affaiblir un outil qui, parce qu'il est progressif, fait partie des plus justes de notre système fiscal. Comme Christine Pires Beaune et Éric Coquerel l'ont indiqué, cela suscite indéniablement des questions quant au devenir...
...mêmes répété, mes chers collègues. Du pouvoir d'achat, nous allons pouvoir en parler, grâce à cette baisse massive – 5 milliards d'euros – de l'impôt sur le revenu, conséquence directe de l'annonce faite au mois d'avril par le Président de la République. Cette annonce était précise ; nous l'exécutons de façon tout aussi précise. Cette mesure se traduira par une diminution du taux de la première tranche d'imposition, de 14 à 11 %. Elle aura également pour effet d'augmenter la progressivité – j'y reviendrai – , puisque le taux marginal effectif passera, sur la première tranche, de 20 à 16 %. Cette baisse de taux d'IR bénéficiera à 95 % de ceux qui payent aujourd'hui cet impôt, avec un gain moyen de 350 euros pour 12 millions de ménages et de 100 euros pour 5 millions de ménages. Trois objectifs ...
Je veux donc redire ici que nous sommes bien évidemment favorables à la baisse de l'impôt sur le revenu. Je tiens également à souligner que votre proposition consiste à augmenter la progressivité de l'impôt, alors même que notre impôt sur le revenu est déjà fortement progressif. L'article 2 conduit à diminuer l'impôt sur le revenu principalement pour les deux premières tranches, mais aussi à accélérer l'entrée dans les tranches à 30 % et 41 %, dont les seuils sont abaissés. Je voudrais également réagir sur les masses : le Gouvernement annonce aux ménages un cadeau fiscal de 5 milliards d'euros d'impôt sur le revenu, mais les chiffres ne confirment pas cette affirmation. Les recettes d'impôt sur le revenu ont atteint 73 milliards d'euros en 2018, puis devraient s'étab...
...ent gros. Or, il va y avoir une petite diminution pour les petits et une plus grosse diminution pour les plus gros ! Cela s'inscrit dans l'histoire de l'impôt sur le revenu. Du temps de Giscard, le taux marginal était de 60 %. Il est passé à 65 % sous Mitterrand. Aujourd'hui, il a été réduit à 45 % et son application est par ailleurs minée par les niches fiscales. Surtout, le passage de quatorze tranches à cinq a donné lieu à un lissage et l'on n'opère plus de réelle différenciation entre les niveaux de revenu. Cela s'accompagne de l'augmentation des impôts les plus injustes : le produit de la TVA et de la TICPE est largement assumé par les plus pauvres, qui y laissent 10 % de leurs revenus, tandis que les plus riches n'y consacrent que 6 %. Vous justifiez cet article par les demandes des gilet...
...léchir en volume. Gagner plus de 4 000 euros de plus par mois lorsqu'on fait partie des 1 % les plus riches, ce n'est effectivement pas la même chose que gagner entre 200 euros et un peu plus de 1 000 euros par mois lorsqu'on fait partie des autres catégories de la population. Il faut aussi faire ce constat. Avec cet amendement, nous proposons de revenir – je l'ai dit tout à l'heure – à quatorze tranches, comme en 1987, et de répartir l'impôt sur le revenu entre tous les Français. Par conséquent, les 57 % de Français qui ne paient pas d'impôt sur le revenu actuellement en paieraient une part. Mais comme certaines de nos mesures prévoient une baisse de la TVA, par exemple sur les denrées de première nécessité, les classes les plus défavorisées y trouveraient leur compte. Nous avons d'ailleurs ca...
Je ne répéterai pas les propos que j'ai tenus lors de mon intervention sur l'article. Nous contestons, c'est vrai, le ciblage, car des foyers modestes profiteront certes de cette réforme, mais des ménages qu'on peut qualifier d'aisés en bénéficieront aussi. Nous contestons aussi le financement. Puisqu'on ne relève pas les tranches supérieures, puisqu'on ne revient pas sur la suppression de l'ISF, cette réforme coûtera 5 milliards d'euros. Où trouverez-vous cet argent ? En déshabillant des services publics, en supprimant des postes, comme dans votre ministère ou celui de la transition écologique et solidaire. La proposition que nous défendons depuis longtemps – nous l'avons fait dans le cadre d'une niche parlementaire en ...
...osition. Notre système est redistributif, à telle enseigne que The Economist avait classé la France dans le top dix des pays les plus redistributifs du monde. Le problème ne se situe donc vraiment pas là. En outre, l'adoption de l'amendement n'aurait pas seulement pour effet d'annuler la baisse de 5 milliards d'euros que nous proposons ; elle entraînerait également la création de trois nouvelles tranches dont le taux marginal serait supérieur à celui qui est actuellement en vigueur. Or nous avons bien établi qu'il n'y aurait pas d'impôt supplémentaire pour les Français. L'avis est donc défavorable.
Il faut bien expliquer à ceux qui nous regardent quelles seraient les conséquences de l'amendement no 475. Si, comme le prévoit celui-ci, le barème comprenait quatorze tranches, ceux qui sont aujourd'hui exonérés d'impôt sur le revenu en paieraient au minimum à hauteur de 1 % – nous sommes bien d'accord ? Vous acceptez donc l'idée que tout le monde paie l'impôt sur le revenu, quand bien même tout le monde paie déjà la TVA ou la CSG – contribution sociale généralisée – dans des proportions bien plus élevées. Vous devrez assumer un tel choix. Vous assumerez aussi le fai...
...e, on thésaurise, mais on ne consomme pas tout ce qui est produit. À l'inverse, nous souhaitons relever le taux de TVA sur les produits les plus luxueux. Et je n'évoquerai pas ici toutes les mesures que nous proposons en ce qui concerne les niches fiscales. Effectivement, la réforme que nous appelons de nos voeux prévoit que chaque Français paiera des impôts, de manière cependant modique pour la tranche la plus basse – à hauteur de 1 %. Mais il recevra une compensation à cette contribution en bénéficiant des services rendus par l'État, notamment s'il appartient aux classes les plus défavorisées. Car l'État apparaît souvent comme un instrument au service de ceux qui n'ont aucune fortune personnelle et qui comptent sur cette forme de redistribution. Avec notre réforme, les personnes issues des cla...
Le rapporteur général a apporté une réponse très idéologique en disant – si j'ai bien compris – refuser toute augmentation d'impôt, y compris pour les tranches supérieures. Je citerai deux chiffres issus de nos analyses. Avec votre proposition, un célibataire qui perçoit 6 500 euros net par mois verra son impôt baisser. Je considère pour ma part que 6 500 euros net par mois, ce n'est ni un petit revenu ni même un revenu moyen. Avec notre proposition, un couple avec un enfant percevant 3 200 euros net par mois – là, on peut considérer qu'il s'agit d'un ...
Ce n'est pas sérieux de proposer des tranches marginales à 90 %. Ajoutez-y les 17,2 % de la CSG et autres prélèvements sociaux, et vous voilà à 107 %, ce qui fait de vous des expropriateurs.
Je voudrais répondre à M. de Courson qui a utilisé le mot « délirant ». Nous proposons une tranche supérieure d'imposition à 90 % ; c'est ce que Roosevelt avait pratiqué, le temps d'un nécessaire effort de guerre, …
Lors des débats en commission, je vous avais invité à retravailler votre amendement. D'abord, il tend à augmenter l'impôt, soit le contraire de ce que nous avons prévu. Ensuite, même si je comprends votre démarche pédagogique, votre amendement n'atteint pas le but que vous vous fixez. Il n'instaure pas l'impôt symbolique que vous appelez de vos voeux car à cause de la décote, la tranche que vous créez ne permet pas d'imposer les contribuables visés. Si vous voulez formuler un amendement conforme à votre souhait, il vous faut revoir le mode de calcul de la décote. Enfin, je sais que ce n'est pas votre intention, mais vous augmentez de 1 % également l'impôt de tous les autres contribuables. Au lieu de créer un impôt universel, vous augmentez donc l'imposition des classes moyennes....
...os du prélèvement à la source : il fonctionne bien et représente un outil merveilleux permettant d'ajuster l'impôt aux revenus. S'agissant du barème, l'article 2 va dans le bon sens. L'amendement que propose aujourd'hui le groupe MODEM – l'an dernier, on avait déjà déposé plusieurs amendements similaires – vise à plus de justice fiscale puisqu'il tend à geler l'indexation pour les deux dernières tranches de l'impôt sur le revenu. En effet, LexImpact – un magnifique outil de calcul – , permet de constater que ce sont les contribuables imposés à ces deux tranches qui captent environ la moitié des 1,1 milliard que coûte l'indexation. Avec la non-indexation des dernières tranches, on récupérerait quelque 150 millions d'euros ; concentrée sur ceux qui peuvent contribuer à la charge de l'impôt sur le ...
Sauf un énorme blocage idéologique, le présent amendement devrait être retenu sans difficulté. À la suite du rejet de l'amendement précédent, nous proposons d'instaurer une seule nouvelle tranche marginale d'impôt sur le revenu à 48 % sur la fraction de revenus supérieure à 315 612 euros. Ce taux respecte le cadre constitutionnel ; selon les estimations fournies par le logiciel de simulation LexImpact, la création d'une telle tranche permettrait un rendement additionnel, certes modeste, de 300 millions d'euros, ce qui financerait une partie de la baisse d'impôt proposée à l'article 2 du p...
...n. Pour l'année prochaine, il faudrait inverser la démarche : imposition au barème par défaut, imposition à la flat tax si on coche une case. Cela réglerait pas mal de problèmes. J'en viens à mon amendement, que je veux bien retirer au profit de celui défendu à l'instant par notre collègue Mattei puisqu'il va plus loin que le mien. Nous souhaitons revaloriser le seuil d'entrée des deux dernières tranches du barème de l'impôt sur le revenu, celles de 41 % et de 45 %, de seulement 0,3 %, alors que l'article 2 prévoit une revalorisation de 1 %. Nous ne sortons pas ce chiffre de nulle part puisque certaines allocations figurant dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale sont également revalorisées de 0,3 %.
Nous proposons symboliquement de porter de 45 % à 45,5 % la tranche marginale de l'impôt sur le revenu.
Je distinguerai deux types bien différents d'amendements : ceux, d'une part, défendus par M. Mattei, d'un côté, et Mme Pires Beaune, de l'autre, et ceux, d'autre part, défendus par le président Chassaigne. L'effet mécanique des premiers est l'augmentation du taux d'imposition des redevables des deux dernières tranches, …