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...nt », « un projet de responsabilité et de promesse ». Il n'y a guère que vous, mesdames et messieurs de la majorité, que ce texte a réjouis. C'est toujours ça de pris, mais c'est quand même très peu de chose. Nous savions toutes et tous que ce PLFSS ferait long feu, malgré quelques décisions remarquables. Nous savions tous et toutes qu'il ne tiendrait pas la mer face au puissant mouvement social hospitalier installé dans le pays depuis des mois. Nous savions qu'il n'était pas en mesure de répondre aux enjeux, aux défis, aux besoins.
Ne s'agissait-il pas, en réalité, de sacrifier le calendrier parlementaire à la tactique politique pour affaiblir la portée du mouvement social hospitalier et la grosse journée d'actions du 14 novembre dernier ? Depuis deux ans et demi, de nombreuses oppositions à la politique du Gouvernement se sont exprimées, et de nombreuses revendications ont émergé. Depuis deux ans et demi, systématiquement, le Gouvernement s'est évertué à ne pas céder un pouce de terrain, à ne pas faire droit à ces revendications, à ne pas donner raison à ses interlocuteurs –...
...é aux hôpitaux de financer exagérément l'investissement sur leur budget de fonctionnement, et de dégager de la marge sur les soins. C'est un système incohérent, dont on connaît les résultats. Ensuite, la reprise de la dette hospitalière ne doit pas s'assortir de mécanismes austéritaires comme ceux du COPERMO, le comité interministériel de la performance et de la modernisation de l'offre de soins hospitaliers, qui exige, en contrepartie de son aide, des restrictions et des suppressions de lits et de personnels. Enfin, la reprise de la dette hospitalière ne doit pas mettre un coup d'arrêt à l'investissement, car l'investissement est nécessaire. Il ne suffit pas de reprendre un tiers de la dette, il faut dire comment mettre fin à un système dans lequel les hôpitaux sont obligés d'en fabriquer. Il faut...
... qui ont été faites sont insuffisantes et nous sommes en désaccord sur de nombreux points avec le projet de loi de financement de la sécurité sociale. Certes, l'adoption de la motion de rejet préalable reviendrait à donner la main au Gouvernement. Mais les décisions que celui-ci a prises ne sont pas les bonnes ; elles sont très insuffisantes. Et si vous avez reçu des représentants des personnels hospitaliers dans vos permanences, mes chers collègues, ou si vous êtes allés à leur rencontre lors de leurs mobilisations, vous vous serez rendu compte que ce n'est pas un petit nombre d'entre eux qui est en grève, mais la grande majorité, que ce n'est pas une catégorie professionnelle du secteur hospitalier qui demande ainsi à pouvoir traiter dignement les patients, ou une partie d'entre elles, mais toutes...
...tons construire l'hôpital du XXIe siècle, en le centrant sur les patients et, évidemment, sur les équipes soignantes. Ce choix remonte au début de notre mandat ; les mesures dont nous parlons ne sont donc pas arrivées comme un cheveu sur la soupe, ainsi que l'on a pu l'entendre. Parmi nos décisions fortes en ce sens figurent la révision de la tarification à l'activité, celle des tarifs des actes hospitaliers, la réforme des études médicales, le plan « ma santé 2022 », destiné à articuler la ville et l'hôpital, la réforme de la psychiatrie ou la refonte des urgences, sans oublier l'avenir, grâce au Health Data Hub, la future plateforme publique de données de santé. S'y ajoute aujourd'hui le plan destiné à rendre aux équipes soignantes leur rôle dans la gouvernance de l'hôpital public, dans les centr...