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La rédaction de l'article que nous proposons est claire : « L'indication du pays d'origine des viandes porcines, ovines, bovines et de volaille servies au consommateur dans le secteur de la restauration, hors foyer, sur place ou à emporter, est obligatoire. Cette mention est portée à la connaissance du consommateur de façon lisible et visible par affichage, par indication sur les cartes et menus ou sur tout autre support approprié. » Le consommateur n'est pas simplement celui qui achète un produ...
Je veux bien vous croire, monsieur le ministre ; je n'ai aucune raison de mettre en doute votre bonne foi. Mais rien ne se passe ! Rien n'existe aujourd'hui pour le consommateur qui souhaite être informé sur l'origine des viandes utilisées dans les plats préparés. Vous nous dites que le processus est en cours et que la décision sera prise à Bruxelles. Je propose, quant à moi, que nous assumions nos responsabilités en tant que parlementaires et que nous disions les choses clairement. Cela me paraît du simple bon sens. Mes chers collègues, nous nous penchons sur l'agriculture une fois par session. La loi EGALIM, nous l'av...
La réglementation européenne prévoit bien les deux expressions. Dans le cas présent, il est justifié de les maintenir l'une et l'autre, car la viande n'a qu'un seul pays d'origine si elle est née, élevée et abattue dans le même pays, alors que si les différentes étapes de la production ont lieu en plusieurs endroits, il importe de le préciser. Nous y reviendrons à l'article 5 à propos du vin, pour lequel les enjeux sont légèrement différents. Avis défavorable.