14 interventions trouvées.
Il s'agit d'un amendement de bon sens dont Mme Nadia Ramassamy est la première signataire. Il vise à développer l'apprentissage de l'économie circulaire à l'école primaire et lors des études secondaires et supérieures afin de sensibiliser et de former les nouvelles générations aux métiers de l'économie circulaire et de professionnaliser davantage le secteur.
Il vise à compléter les alinéas 2 et 5 de l'article 4 bis afin de souligner l'importance de l'apprentissage de l'économie circulaire à l'école primaire et lors des études supérieures en vue de former les nouvelles générations aux métiers répondant aux enjeux actuels.
...s programmes scolaires sont définis par voie réglementaire ; c'est le ministère de l'éducation nationale et de la jeunesse qui s'en occupe, à l'issue d'une procédure consultative encadrée. J'ai eu l'occasion de rencontrer, dans le cadre des auditions que j'ai menées, le directeur général de l'enseignement scolaire, avec lequel je partage l'idée que le bon âge pour la sensibilisation à l'économie circulaire est celui correspondant au collège et qu'il faut s'en tenir à cela. C'est en tout cas ce dont nous sommes convenus. J'aurai l'occasion de revenir à plusieurs reprises sur cette question. Avis défavorable.
En 2003, j'avais déposé une proposition de loi visant à instaurer dans les collèges l'éducation à l'environnement. Les enseignants y étaient favorables ; le texte a néanmoins fini dans un tiroir, car je me suis heurté à un mur appelé le Conseil national des programmes. J'y ai eu l'impression de ne pas parler la même langue que mes interlocuteurs. Si Mme la rapporteure veut intégrer l'économie circulaire aux programmes du collège, je tenais seulement à lui souhaiter bonne chance et beaucoup de ténacité.
Cela m'a permis de mesurer la valeur ajoutée qu'apporte l'école à ce qu'apprennent les enfants. Or cette génération recevra malheureusement en héritage une planète qui n'est pas au mieux de sa forme, mais dont le futur visage dépend de l'économie circulaire, dont nous parlons depuis des jours. Vous disiez qu'il faut arrêter l'enseignement et passer à l'action. Précisément, expliquer à des enfants, en leur lisant une recette, que la pâte à crêpes se compose de farine, de lait et d'oeufs, ou organiser en classe un atelier pâte à crêpes, cela ne revient pas du tout au même. Mes enfants ont appris à l'école le tri des déchets ménagers : ils sont devenu...
Cet amendement de M. Martial Saddier vise à développer l'apprentissage de l'économie circulaire dans l'enseignement primaire, secondaire et supérieur. J'ai écouté les arguments des uns et des autres. C'est vrai, les enseignants, qui se trouvent aujourd'hui à la croisée des chemins, ne peuvent se saisir de toutes les orientations de la société. Ils pourraient cependant les accompagner. Surtout, l'apprentissage de l'économie circulaire ne prendrait pas forcément la forme de cours classiques....
Monsieur Sermier, votre amendement ne tend pas seulement à intégrer l'économie circulaire dans l'enseignement mais aussi à demander la remise d'un rapport, ce qui alourdirait la charge de travail, sans grand intérêt puisque les travaux n'ont pas encore été lancés. Monsieur Colombani…
...que M. François-Michel Lambert n'est pas dans l'hémicycle et que j'émettrai un avis favorable sur l'amendement no 565 ! L'article 4 bis prévoit que l'éducation à l'environnement et au développement durable, à l'école primaire, comporte une sensibilisation à la réduction des déchets, au réemploi et au recyclage des produits et matériaux ainsi qu'au geste de tri. Vous proposez d'ajouter l'économie circulaire à la liste. Je me suis entendu sur ce sujet avec le directeur général de l'éducation nationale – je vous parlais de notre rencontre tout à l'heure. Avis favorable.
Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement. À ce titre, il est intéressant de faire figurer à l'article 4 bis et dans le code de l'éducation la notion d'économie circulaire qui recouvre le tri, le réemploi, le recyclage. N'oublions pas, cependant, que l'éducation à l'environnement dans l'éducation nationale en est à ses balbutiements. M. Diard vient lui-même de rappeler les obstacles qu'il a fallu franchir, il y a quelques années, pour parvenir à inscrire dans les missions de l'éducation nationale la notion d'éducation à l'environnement. Nous n'en sommes qu'au tout...
Des éco-délégués ont été nommés au sein des collèges et des lycées pour mener des actions en faveur de la biodiversité, de l'économie circulaire, du tri des déchets ou pour lutter contre le changement climatique. Ils n'en sont qu'au début aussi serait-il préférable d'attendre le bilan de leur engagement avant de proposer de petites mesures. Le sujet est suffisamment sérieux pour que nous prenions le temps de bâtir un vrai projet, en concertation avec les jeunes avec lesquels nous devons échanger, car il faut qu'ils s'engagent pleinement e...
Parce qu'il est essentiel de sensibiliser à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire dès le plus jeune âge, cet amendement vise à inclure l'éducation aux alternatives à l'usage des plastiques dès l'école primaire.
...r les sénateurs qui ont introduit dans le projet de loi cette initiation aux techniques de réparation, de mécanique et d'entretien. Le projet de loi permettra demain de fournir aux consommateurs un indice précis de réparabilité des produits qu'ils achètent, et les pièces détachées nécessaires aux réparations devront leur être fournies plus rapidement. De plus, la feuille de route pour l'économie circulaire vise à créer 300 000 emplois dans le domaine de l'économie circulaire d'ici 2025 ou 2030 et encourage les vocations en ce sens. Dans ce contexte, il est très surprenant de vouloir supprimer une initiation pratique essentielle. Dans l'esprit du projet de loi, les générations futures de consommateurs devraient pourtant être capables de réparer et d'entretenir leurs produits. Ce serait une avancée ...
… et je trouve que les interventions de nos collègues parlementaires qui ont été enseignants enrichissent beaucoup le débat. Je disais tout à l'heure, quand nous discutions de la qualité de l'enseignement de l'économie circulaire, que celui-ci était encore balbutiant. Ce ne sont pas les enseignants qui sont de mauvaise qualité, au contraire : ils sont de très bonne qualité, et ils ont très envie de s'engager. Ce ne sont pas non plus les éco-délégués qui ne sont pas bons : ils font un travail formidable et je trouve que la création des éco-délégués était une très bonne idée. Cela étant, on n'apprend pas sans avoir à sa di...
Il vise à insérer, après l'alinéa 4, l'alinéa suivant : « Les élèves peuvent élire en leur sein des ambassadeurs délégués pour mener des actions de sensibilisation à l'économie circulaire et participer aux actions éco-citoyennes. » J'ai conscience que Mme la secrétaire d'État a déjà donné sa réponse…