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...a loi sécurisation de l'emploi, la durée minimale du temps de travail de 24 heures par semaine est source de nouvelles contraintes pour les entreprises, peu incitées à embaucher en CDI à temps partiel. Ces dispositions ne s'appliquent pas aux CDD et aux contrats de travail temporaire. Les dispositions actuelles compliquent énormément la tâche notamment des entreprises d'aide à la personne. C'est pourquoi cet amendement vise à rendre aux entreprises la maîtrise de la fixation de la durée de travail de tous les salariés. Elles pourront, dans le cadre d'un dialogue avec les représentants des salariés, fixer une nouvelle durée minimale ou juger que la diversité des profils et des activités exercées ne justifie pas une telle rigidité.
...ation, les salariés sont soumis à une visite de reprise. Aujourd'hui, le service de santé au travail n'est pas en mesure d'assurer cette visite médicale dans le délai maximal de huit jours suivant la reprise du travail, comme la loi l'exige. Je rappelle que le chef d'entreprise est pénalement responsable de ce qui peut arriver à son salarié si ce dernier n'a pas passé de visite de reprise. C'est pourquoi je propose une mesure qui sera peut-être transitoire – c'est en tout cas ce que je souhaite –, qui consiste à permettre au médecin du travail de désigner un médecin généraliste, un médecin de ville, qui puisse assurer cette visite médicale dans des conditions que le Gouvernement déterminerait par décret en Conseil d'État.
...itement la mention d'un contrat d'avenir ou autre du même genre. Cet amendement a donc une valeur d'interpellation : il vise à dire que cela doit cesser. Plus jamais ça ! Nous vous proposons d'embaucher des jeunes qualifiés, un point c'est tout, et non pas des jeunes qualifiés en contrat de précarité, car c'est incompatible. Un jeune qualifié est en capacité de faire le travail et je ne vois pas pourquoi, parce qu'il est jeune, il devrait passer par la case « précarité ». Voilà pourquoi nous vous interpellons avec cet amendement.
... proposition n'est pas nouvelle : elle a déjà fait l'objet d'une expérimentation dans le cadre de l'accord national interprofessionnel de 2013, traduit ensuite dans la loi. Ce n'est pas non plus une mesure ignorante des réalités économiques, car il s'agit de l'une des propositions formulées dans le cadre de la réforme Renzi, laquelle a parfois quelque proximité avec celle que vous proposez. Voilà pourquoi je défends cet amendement en espérant que, dans le cadre des sécurités nouvelles des salariés, cette proposition pourra trouver matière à prospérer.
...uppose que tous et toutes, ici, avez comme nous la volonté de protéger la société contre les employeurs délinquants. En effet, la mise en place de normes en matière de droit du travail sans qu'elle s'accompagne des effectifs suffisants pour en contrôler l'application rend ces dernières inopérantes. Vous savez que l'absence de contrôle favorise la fraude, donc la distorsion de concurrence. C'est pourquoi, mes chers collègues, nous vous demandons d'adopter cet amendement.