Les amendements de Émilie Bonnivard pour ce dossier
12 interventions trouvées.
En raison de leur vocation touristique, certains territoires ruraux voient leur démographie médicale varier de manière importante en cours d'année. Parce que leur population peut être multipliée par cinq en haute saison, des médecins y exercent en effet de manière saisonnière pendant cette période. Cependant, puisqu'ils ne restent pas à l'année...
Soit l'amendement est mal rédigé, soit il a été mal compris. Il vise non à garantir aux touristes des médecins en nombre suffisant, mais à traiter un problème auquel j'ai moi-même été confrontée, qui se pose quand les touristes sont partis. Dans nos vallées, l'indicateur APL prenait en compte les médecins saisonniers. Il m'a fallu alerter Mme l...
À la différence du précédent, l'amendement vise à éviter, dans certains territoires, les risques sanitaires particuliers liés à l'afflux de population touristique. Outre ceux qu'a mentionnés Mme Fiat, je pense aux traumatismes qui découlent de la pratique du ski ou de la baignade. Il est primordial que, sur ces territoires, les cabinets médicau...
Cet amendement de mon collègue Martial Saddier tend à intégrer les biologistes médicaux parmi les professionnels de santé de ville, notamment ceux engagés dans l'organisation des soins ambulatoires, qui peuvent prendre l'initiative de créer une communauté professionnelle territoriale de santé. En effet, les biologistes médicaux bénéficient d'u...
La réponse aux besoins identifiés dans le cadre des diagnostics territoriaux doit être assurée par l'ensemble des acteurs du territoire, non seulement les équipes de soins primaires et les CPTS, comme le prévoit le texte, mais aussi les équipes de soins spécialisés.
J'associe mon collègue Gilles Lurton à cet amendement de Vincent Descoeur, qui a pour objet d'améliorer l'efficacité des soins et la coordination du parcours de soins du patient. La loi de modernisation du système de santé du 26 janvier 2016 a prévu que les praticiens exerçant en ville et dans les établissements de santé s'échangent, au moyen ...
Actuellement, la formation universitaire des médecins est réalisée majoritairement par des universitaires hospitaliers. Les étudiants peuvent donc avoir tendance à voir dans ce modèle celui de leur carrière à venir, c'est-à-dire une carrière plutôt orientée vers le milieu hospitalier et vers des spécialités. Si la levée du numerus clausus est p...
Le taux d'échec à l'issue de la première année commune aux études de santé est un gâchis pour les étudiants concernés. Pour l'année universitaire 2017-2018, 59 753 étudiants étaient inscrits en première année commune aux études de santé : 41 056 sortaient du baccalauréat, 18 367 la redoublaient et 330 la triplaient. Sur 1 000 étudiants inscri...
Je remercie Mme la ministre, même si je ne retire par l'amendement : elle a compris son sens, qui n'était pas d'instaurer une sélection à partir de la fin du baccalauréat.
L'objet de cet amendement est de prévoir, en amont de l'avis de l'ARS, une consultation des URPS qui ont tout leur rôle à jouer dans la définition des objectifs, d'autant que les médecins libéraux, quelle que soit leur spécialité, participent à la formation par la prise en charge de stagiaires dans les cabinets de ville. Les URPS peuvent appréc...
Je citerai un exemple pour répondre à M. Borowczyk. Au début de mon mandat, j'ai sollicité Mme la ministre, qui m'a fort bien répondu, sur un problème de cartographie médicale et d'accessibilité potentielle localisée, parce que la carte ne prenait pas en compte la population touristique d'un territoire. Grâce à la vigilance des parlementaires,...
Dans la continuité des propos de Jeanine Dubié, je rappelle que les territoires de montagne font face à des contraintes particulières – difficulté d'accès, temps de déplacement, faible densité. Ils font d'ailleurs l'objet d'une loi spécifique, la loi montagne, qui vise à adapter de manière générique notre législation à ces territoires, afin que...