Les amendements de Emmanuelle Ménard pour ce dossier
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Au lieu d'allonger sans cesse les délais, réponse qui n'est pas appropriée aux problèmes des femmes voulant pratiquer des IVG tardives, je le répète, la priorité devrait être de conduire une étude épidémiologique impartiale portant sur les causes, les conditions et les conséquences de l'avortement en vue de mettre en place une réelle politique ...
Aujourd'hui, les langues se délient et les femmes osent parler d'un tabou : leurs souffrances psychologiques à la suite d'un avortement. Ce mal-être n'a rien d'un fantasme, il existe bel et bien. J'aimerais que nous prenions en considération les situations de toutes les femmes ayant recours à l'IVG : pour certaines, les choses se passent bien e...
Je serai rapide car mon amendement porte sur un sujet que j'ai plusieurs fois abordé, le fameux dossier-guide donné aux femmes qui viennent d'apprendre qu'elles sont enceintes et qui se demandent ce qu'elles vont faire – l'annonce d'une grossesse est une nouvelle très souvent heureuse mais elle peut être moins bonne pour certaines d'entre elles...
Selon un sondage de l'IFOP de 2020, 51 % des Français jugent « préoccupant » le nombre d'IVG pratiqué chaque année en France et 92 % considèrent qu'un avortement « laisse des traces psychologiques difficiles à vivre pour les femmes ». Certes, nous n'allons pas légiférer en fonction des sondages mais cela montre bien que la majorité des Français...
Il vise à rappeler qu'il ne faut pas seulement prendre en compte les souffrances physiques, mais aussi les souffrances psychologiques consécutives à un avortement. Ce n'est pas le cas pour toutes les femmes, et tant mieux, mais il arrive à certaines d'entre elles de connaître, après un avortement, une souffrance psychologique pouvant durer long...
Il va dans le même sens que celui que vient de défendre mon collègue Bazin. La présentation des aides et avantages proposés aux mères ainsi que les éventuelles possibilités d'adoption qui leur sont offertes ont été retirées des dossiers-guides présentés aux femmes lorsqu'elles sont enceintes et qu'elles se posent la question de garder ou non l...
Il s'agit d'un sous-amendement rédactionnel aux amendements identiques de mes collègues du groupe Les Républicains. Je profite de l'occasion pour insister sur l'importance que le rapport demandé prenne en considération le traumatisme postavortement constaté chez certaines femmes. Les langues se délient ; même si le phénomène n'est pas absolume...
C'est que nous, nous ne réfutons absolument pas la dimension parfois problématique, parfois traumatisante, d'une grossesse menée à terme quand elle n'était pas souhaitée.
Personne sur ces bancs, disons de droite, n'a jamais nié cette dimension, tandis que vous refusez complètement aux femmes qui ont vécu l'avortement comme une douleur le droit de simplement l'exprimer – au point d'en avoir fait un tabou. C'est incroyable : vous niez une partie de la réalité, vous êtes hémiplégique !
…vous démentez tout ce que nous disons. Vous n'êtes pas seuls à parler avec des femmes qui ont avorté, vous n'êtes pas seules à avoir avorté : ce n'est pas réservé à votre côté de l'hémicycle ! Vous ne connaissez pas la vie réelle, la vraie vie des gens !
Non, puisque vous nous refusez le droit de dire qu'une femme qui a avorté peut en ressentir un traumatisme ! Voilà ce qui est incroyable !
Je suis désolée, mais pour la sérénité des débats, vous devriez accepter les amendements de ce genre : nous demandons que les douleurs psychologiques de toutes les femmes soient prises en considération – de celles qui ont avorté et ne l'ont pas supporté, comme de celles qui ont dû mener à terme une grossesse dont elles ne voulaient pas. Vous le...