Les amendements de Éric Coquerel pour ce dossier

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Nous nous opposons à l'amendement du Gouvernement. D'une part, comme vient de le souligner Émilie Cariou, le danger existe de créer de facto une nouvelle niche fiscale dont on ne sait pas jusqu'à quelle hauteur elle ira. D'autre part, l'argument de Charles de Courson est le bon, bien que nous ne soyons pas d'accord avec sa finalité. Nous...

C'est ça qui se passe depuis quelques années. À coups de bricolages, vous essayez de résoudre la question de leur précarité. Ce sont souvent des travailleurs salariés déguisés, sans les avantages sociaux des salariés des plateformes, qui elles, de fait, sont des sociétés. Nous ne sommes pas d'accord avec cette vision. Cela montre bien tous les ...

Il vise la suppression de l'abattement de 40 % sur les dividendes. Nous le déposons chaque année, mais il revêt cette année une importance particulière. Je me souviens des débats qui étaient intervenus lors de l'examen du PLFR. Tandis que la majorité parlait d'un nouveau monde et des changements qui découleraient des enseignements de la crise,...

Je n'ai aucune difficulté à contrer votre objection : supprimons la flat tax ! Le groupe La France insoumise y est opposé.

La notion de bouclier du capital ne nous inspire pas beaucoup. Si vous proposez un amendement en ce sens, nous le soutiendrons. S'il s'agit de citer des entreprises qui ont touché des aides de l'État et versé des dividendes, c'est tout simple : prenez la liste des entreprises du CAC 40 qui ont versé des dividendes, vous êtes sûr d'en trouver q...

Cet amendement – tendant à créer l'équivalent d'un impôt universel sur les entreprises – démontre tout son intérêt dans la situation mise en lumière, une fois de plus, par le scandale des Pandora Papers : 11 300 milliards de dollars ont été subtilisés aux fiscalités nationales par des jeux d'optimisation ou d'évasion fiscales, voire parfois par...

Monsieur le président, vous observerez que nous déposons très peu d'amendements. Ce débat est intéressant. M. le rapporteur général cite certains éléments : permettez-moi de le contredire et de faire valoir mes arguments.

Je n'ai pas dit le contraire. Je relève juste que ce n'est pas de ce côté de l'hémicycle qu'il faut décompter le temps passé sur les amendements. Chacun fait ce qu'il veut, mais lorsqu'on en dépose un, qu'on nous laisse au moins le temps d'aller au bout de notre propos. M. le rapporteur m'a opposé des arguments, je voudrais y répondre. Je fera...

…et d'être parmi les pays qui ont contribué à réduire le taux d'imposition. Ensuite, la nouvelle donne ne résoudra pas, vous le savez, la question des paradis fiscaux. Ce que nous proposons est très simple : il s'agit de vérifier que les entreprises qui réalisent des bénéfices en France les déclarent bien dans notre pays. Je ne vois pas en quo...

Décidément, les années passent, mais les réponses restent les mêmes… Très sincèrement, je pensais pourtant que le bilan de la crise de l'épidémie du covid – dont j'aimerais parler au passé – allait nous faire réfléchir à la situation, non seulement des entreprises, dont vous parlez, mais de la recherche en France. Je rappelle que le crédit d'i...

Les amendements qui vous sont proposés visent notamment à imposer un plafonnement aux grands groupes. Sur ce point, un rapport du Sénat montre que 80 % des emplois en recherche et développement viennent des entreprises de moins de 500 salariés. Ce qu'on vous propose, c'est donc d'éviter que 50 % des 6,4 milliards de crédits d'impôts soient prée...

Au lieu de faire de grandes envolées, ne pouvez-vous pas répondre aux questions qu'on vous pose, fondées sur les chiffres qu'on vous indique ? Je vous répète que 80 % des emplois en recherche et développement sont fournis par les entreprises de moins de 500 salariés et qu'à côté de cela, cinquante grands groupes préemptent la moitié du crédit d...

Comment justifiez-vous que de grands groupes profitent du CIR pour pratiquer l'évasion fiscale – une société mère peut en effet procéder à un lissage de l'impôt, fondé sur une répartition des dépenses de recherche et développement entre les différentes entités qui la composent ? Vous ne répondez jamais, ou bien seulement en nous reprochant d'ê...

Vous avez raison, monsieur Woerth : nous n'avons jamais fait mystère de notre opposition au principe même du CIR. En revanche, nous ne sommes pas contre des aides, si elles sont ciblées, sur projet. Le soutien financier à la recherche publique française s'obtient de plus en plus sur projet : nous pourrions imaginer un dispositif analogue pour l...

Émilie Cariou désigne nettement l'un de ces problèmes et propose quelque chose. Tout à l'heure, Charles de Courson a cité l'aéronautique et l'automobile – très sincèrement, il faudrait voir la part de leurs dépenses que les entreprises de ces secteurs consacrent à la recherche. Il existe à Bezons une entreprise appelée PPG qui fabrique du masti...

Je serai plus modéré que nos collègues communistes, puisque je propose non de refuser le CIR aux entreprises qui suppriment des emplois, mais d'infliger à celles-ci une pénalité. Monsieur le rapporteur général, vous y êtes allé très fort en nous disant qu'il ne fallait pas bloquer le marché de l'emploi. Un marché où l'État subventionne les emp...