Les amendements de Éric Straumann pour ce dossier
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Depuis jeudi – vous n'étiez pas là, vous n'avez pas assisté aux débats – nous ne demandons qu'une chose : qu'un représentant du Gouvernement vienne expliquer ce qui se passe…
… afin que nous puissions passer à autre chose. Ce sont exactement les propos que j'ai tenus il y a quatre jours !
Vous refusez de fournir des explications. Il suffirait que le ministre de l'intérieur vienne s'expliquer une heure pour que nous passions à autre chose, et vous refusez ! Pourquoi ? Je crois le savoir – en tout cas, certains de vos collègues le pressentent : vous avez tous été élus en posant en photo avec Emmanuel Macron.
Pas tous ? Bon, il y en a un qui n'a pas été élu avec la photo de Macron : bravo ! Franchement, votre fidélité à votre engagement ne me choque pas : c'est normal. Mais ce qui me choque, c'est l'absence de 270 députés En Marche.
Autrement dit, 88 % d'entre eux sont absents alors que le président de la République est gravement mis en cause ! Lorsque notre chef est mis en cause, on serre les rangs ! Ce n'est pas votre cas, avec 20 % des députés En Marche présents. Cela constitue évidemment un signe !
Je ne sais pas si certains veulent quitter le navire, mais ce qui est sûr, c'est que beaucoup se cachent en fond de cale !
Si Benalla avait été salarié du parti Les Républicains, les choses ne se seraient pas passées comme cela !
Nous rencontrons aujourd'hui une difficulté dans l'organisation de nos débats. Le sujet de la réforme constitutionnelle est très intéressant, et nous devons avancer dessus. Malheureusement, il se trouve pollué par une affaire sans précédent depuis le début du quinquennat. Je vois que la majorité est gênée, puisque 10 % seulement des députés du ...
Nous pourrions alors travailler tout le week-end pour faire avancer la réforme institutionnelle et constitutionnelle. Faites preuve d'un peu de compréhension, sans quoi nous ne pourrons pas travailler !
qui, aujourd'hui, sont injustement mises en cause, notamment, un contrôleur général, un commissaire, un commandant. Ces derniers viennent d'être suspendus pour avoir simplement répondu aux injonctions de l'Elysée…
… et, aujourd'hui, ils servent de lampistes pour masquer un scandale d'État. Je souhaiterais que le Premier ministre ou le ministre de l'intérieur viennent s'expliquer ici sur ces dysfonctionnements. Il conviendrait même d'arrêter nos débats pour les reprendre mardi prochain parce que, mes chers collègues, nous allons tourner en rond, sans par...
Hier, le Président de la République a inauguré le nouveau timbre orné d'une figure de Marianne. Mais avec cette affaire, c'est Marianne qui a été giflée.
Et vous lui demandez de retourner au travail en lui disant : on verra plus tard ! Notre démocratie a subi un véritable traumatisme : comment voulez-vous que nous travaillions sereinement dans un tel climat ? Levez la séance, nous reprendrons nos travaux mardi prochain !