Les amendements de Éric Woerth pour ce dossier

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Comme il l'avait fait en première lecture, le groupe Les Républicains relate par cet amendement la chronique d'une dette annoncée, car elle ne survient pas ainsi sans causes. Il faut en observer le cheminement et constater que quel que soit le scénario choisi parmi ceux que nous proposons, elle s'établira toujours à un niveau considérable en 20...

Décidément, il est toujours difficile d'arbitrer entre des dépenses. Les propos de M. le rapporteur général, qui reporte la stabilisation de la dette à plus tard, le démontrent. Or on ne peut pas dépenser pour tout – pour le court, le moyen et le long terme – tout en se lançant en même temps dans une relance budgétaire.

Dans un monde idéal, ce serait formidable, mais c'est impossible, même si les taux sont très bas – ils resteront très bas quelques années mais un jour, nous serons rattrapés par la patrouille et d'ici là, je ne suis pas certain que les efforts nécessaires auront été consentis. Au début du quinquennat, le Gouvernement avait annoncé des efforts,...

Il faut choisir entre les dépenses, sans quoi on risque d'entrer dans un interminable cycle infernal. Un effort de stabilisation de la dette à hauteur de 8 milliards d'euros, face à un plan de relance annoncé de 100 milliards, me semblerait acceptable et ne brûlerait pas tous nos vaisseaux en matière d'investissement.

Cet amendement, ainsi que le suivant, no 1272, sont des amendements d'appel – d'appel au secours, presque, pour des finances publiques en grande difficulté. J'ai l'impression que le Gouvernement sous-estime la gravité de la situation ; beaucoup d'orateurs en ont fait la remarque, et ils ne se trompent pas nécessairement. Personne n'a dit qu'il ...

Ce budget est un non-budget : il ne sera pas exécuté, il sera modifié au fur et à mesure de projets de loi de finances rectificative successifs. Nous aurions dû avoir un débat complet sur ce point.

Vous dites, monsieur Coquerel, que l'on ne rembourse jamais le stock de dette. En réalité, on rembourse et on réemprunte, ce qui est très différent.

L'idée que mes collègues du groupe Les Républicains et moi-même essayons de faire valoir est que le niveau de la dette variera considérablement en fonction du scénario qui se réalisera. Dans le premier scénario, le vôtre, la dette atteindra 107 % du PIB en 2025. Dans le second, elle atteindra 116 % du PIB à cette date et, dans le troisième, 126...

Dans une période aussi incertaine que celle-ci, nous devrions pouvoir en discuter, car se posera, le moment venu, la question de la fiscalité.

C'est pour cette raison que je propose d'indiquer, dans l'article liminaire, un ratio rapportant le déficit budgétaire de l'État aux recettes fiscales. Vous dites que vous n'augmenterez pas les impôts. J'espère vraiment que tel sera le cas !

D'une part, vous ne voulez pas aborder les différents scénarios possibles. D'autre part, vous augmentez les dépenses de fonctionnement, outre les dépenses nécessaires pour faire face à la crise. Cette forme de laisser-aller vous obligera à un moment donné, si vous exercez encore à ce moment-là les responsabilités qui sont les vôtres, à vous pos...

L'horizon du remboursement de la dette sociale est donc très indéterminé. Quant à l'échéance pour le remboursement de la « dette covid », ce sera 2042, nous a dit le ministre de l'économie, des finances et de la relance. Selon moi, cela n'a guère de sens, car cela impliquerait qu'il n'y ait aucune crise d'ici à 2042. Or qui peut le croire ? J...