Les amendements de Éric Woerth pour ce dossier
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Après avoir débattu, il y a deux jours, de la fiscalité et de la dépense publique, nous revenons sur le sujet à l'occasion de l'examen de la présente proposition de loi, déposée par les députés du groupe Les Républicains. Le fait – je tiens à le souligner d'emblée – que la majorité ait déposé une motion de renvoi en commission nous donne une pe...
… comme avec l'esprit des évolutions du règlement intérieur que le président de l'Assemblée nationale envisage. Si vous adoptiez la motion de renvoi en commission, vous montreriez que vous n'aimez les débats que lorsque vous les organisez vous-mêmes et que vous entendez clore immédiatement tout débat ouvert par l'opposition – drôle de conceptio...
Je tiens à présent dire un mot sur l'état de nos finances publiques, monsieur le secrétaire d'État auprès du ministre de l'action et des comptes publics, puisque Bruno Le Maire et Gérald Darmanin ont souhaité présenter le programme de stabilité du Gouvernement aux Échos plutôt qu'à l'Assemblée nationale. Vous abandonnez l'objectif d'équilibre e...
Cette attitude a donc quelque chose d'assez schizophrénique. Ces deux articles permettent de rendre plus de 3 milliards d'euros aux Français, un pouvoir d'achat qu'ils n'auraient jamais dû perdre. J'estime qu'il faudrait aller plus loin en posant la question de l'évolution des critères de revalorisation des pensions. Aussi proposons-nous, par ...
Le second axe de la proposition de loi consiste à diminuer la pression fiscale qui pèse sur les classes moyennes et les familles, grâce à trois mesures. L'article 3 supprime le taux de CSG à 8,3 % sur les pensions de retraite. Il s'agit donc de revenir totalement sur l'augmentation de la CSG et non, comme vous l'avez fait, partiellement. Cette...
Nous proposerons un autre amendement sur la CSG applicable aux pensions de retraite, afin d'effectuer un lissage. De façon surprenante, le Gouvernement n'avait pas proposé un tel dispositif pour le passage du taux de 0 à 3,8 %. J'espère donc que la majorité votera cet amendement. Je proposerai également, par voie d'amendement, que les heures s...
L'article 4 vise quant à lui à ce que le plafond de ce que l'on appelle « l'avantage » du quotient familial revienne au niveau d'avant 2012. Le quotient familial n'est pas une niche fiscale ; il établit une solidarité horizontale entre les Français qui ont des enfants et ceux qui n'en ont pas, afin d'égaliser les niveaux de vie. L'article 5 to...
Quand vous annoncez la suppression de la taxe d'habitation sans prévoir le financement de cette mesure, quand le ministre de l'action et des comptes publics prône la suppression de la redevance audiovisuelle sans se poser la question de savoir en contrepartie de quoi, quand vous dépensez 11 milliards d'euros, d'un claquement de doigts, au mois ...
Sortez de cette caricature ! Nous avons en effet des propositions pour financer les mesures que nous préconisons, ce qui n'a jamais été votre cas. Donc, projet contre projet, proposition contre proposition, acceptez de revoir votre copie, changez vos méthodes, affrontez la réalité des réformes à mener. C'est à tout cela que la présente proposit...
Merci pour ce grand moment, madame David. Pour une primo-députée, vous usez beaucoup des vieilles ficelles, et en y mettant une ardeur peu commune.
Vous voyez, vous n'écoutez pas… Je ne parlais pas du bruit dans l'hémicycle, en tout état de cause, mais de l'oreille que nous devons prêter à nos idées respectives. Ce n'est pas parce que nous sommes politiquement minoritaires que nous avons tort. D'ailleurs, vous passez un temps fou à détricoter des mesures que vous avez mis la même ardeur à ...
C'est faire preuve d'une conscience professionnelle singulièrement aiguë ! Ne caricaturez pas ce que nous proposons : cela empêche le débat, et ce serait un peu étonnant, en l'occurrence. Contrairement à ce que vous répétez en boucle, nous avons proposé des mesures de réduction des dépenses publiques.
M. Laqhila, qui n'a jamais lu le programme des Républicains à ce sujet, nous reproche de ne rien proposer. Pour le coup, je ne suis pas sûr que le MODEM, lui, ait jamais rien proposé en ce domaine !
Débattons, par exemple, de l'âge de départ à la retraite ! L'injustice, d'ailleurs, consisterait à ne pas le reculer. Contrairement à vous – et nous verrons bien ce que vous déciderez sur ce point – , nous l'avons fait. Nous sommes donc légitimes pour en parler.
Autre moyen de réduction des dépenses : les 20 milliards d'euros d'économies prévues dans le programme des Républicains, que vous rejetez d'un revers de main sans avoir jamais daigné le lire.
Avez-vous dit un mot sur l'idée d'un nouveau mouvement de décentralisation ? Et que faites-vous pour réduire les effectifs des fonctionnaires ? Notre projet est de les réduire à hauteur de 300 000 postes.
Non, 300 000. Vous ne dites pas les choses. Tout cela, en réalité, vous met très mal à l'aise. Vous êtes totalement incapables d'assumer une politique de réduction de la dépense publique.
Ni La République en marche, ni l'ensemble des partis représentés dans cet hémicycle, hormis Les Républicains, n'ont le courage d'afficher un programme de réduction de la dépense publique.
Vous nous avez fait, monsieur Labaronne, un cours d'économie sur le bien-fondé du keynésianisme. C'est proprement ahurissant ! Selon nous, c'est bien la relance de l'activité et de l'emploi qui fera redémarrer l'ensemble de l'économie française. Les mesures pour y parvenir ne sont pas seulement d'ordre financier, bien entendu : elles concernent...
Faites des réformes, plutôt que d'organiser des débats sans fin ! Le débat, d'ailleurs, vous ne l'acceptez pas : pétris de certitudes, vous n'écoutez pas ceux qui veulent débattre avec vous.