Les amendements de Erwan Balanant pour ce dossier
15 interventions trouvées.
J'avoue que je suis choqué par vos propos, monsieur Le Fur. Que vous n'aimiez pas l'idée de citoyens tirés au sort et participant à la vie démocratique, cela peut s'entendre, car c'est un peu audacieux et il est intellectuellement possible de ne pas vouloir embrasser l'audace, mais que vous remettiez en cause la façon dont les citoyens ont été ...
… parce que cette procédure transparente a été expliquée et vous retrouverez aisément ces explications. Un panel a été formé et des règles ont été établies comme savent les établir ceux qui pratiquent l'échantillonnage. Ils l'ont fait pour la convention citoyenne et 150 personnes ont été tirées au sort. Comme l'a dit notre collègue François Ruf...
Ce choix peut se discuter mais c'est le leur. Mais qu'ensuite vous remettiez à ce point en cause les garants par des accusations de conflit d'intérêts, c'est scandaleux !
Vous n'avez pas le droit de faire cela. Vous pouvez ne pas être d'accord avec Mme Tubiana comme vous pouvez être opposé à l'installation d'éoliennes au large de Groix et de Belle-Île, mais il est faux de prétendre que la convention citoyenne est pilotée par des gens qui ont intérêt dans ces projets et qui cherchent à les favoriser ; vous n'avez...
Nous avons été nombreux ici, monsieur Ruffin, à défendre la convention citoyenne et à souhaiter qu'elle s'exprime. Elle s'est exprimée, au terme d'un travail remarquable ; à notre tour, nous faisons notre travail de parlementaires. Peut-être pouvons-nous regretter – l'expérience permettra d'y remédier à l'avenir – qu'il n'y ait pas eu davantage...
Je précise tout d'abord à monsieur Le Fur, dont je connais la précision, que Mme Tubiana n'était pas garante ; elle faisait partie de la codirection.
Ce n'est pas ainsi que la convention était organisée. Mme Tubiana coprésidait le comité de gouvernance de la convention citoyenne pour le climat avec M. Thierry Pech, tandis que M. Julien Blanchet vice-président du CESE, en était le rapporteur général. Par ailleurs, un collège des garants, issu des institutions françaises, était composé de troi...
Vous avez également évoqué les paysages. Oui, monsieur Le Fur, nous sommes responsables des effets que la production humaine a sur les paysages ; c'est précisément pourquoi elle est réglementée. Vous mentionnez les éoliennes qui, selon vous, détruiraient les paysages. Justement, l'installation d'éoliennes donne lieu à une saisine de la CNDP, la...
Oui, elles sont bien pires, en raison des fils et des problèmes de santé que connaissent les personnes vivant à proximité.
Seriez-vous devenu décroissant, monsieur Le Fur ? Ce serait un scoop… Vous ne voulez pas d'éoliennes, pas d'électricité, pas de méthaniseurs, vous ne voulez rien du tout ; mais soyez cohérent ! Oui, la production industrielle a des incidences sur les paysages. C'est la raison pour laquelle existent des lois et une Constitution : pour garantir l...
La notion de limites planétaires est très intéressante, mais elle correspond à un travail en cours. Ces limites ont été définies scientifiquement et peuvent être revues fréquemment. Il nous faut tout d'abord nous doter d'un outil – que nous n'avons pas encore – pour les définir et pour savoir comment les faire respecter et les faire coïncider a...
Je suis certain que M. Aubert trouvera cet amendement intéressant, car il affirme la notion de responsabilité de l'être humain dans la nature. Il tend en effet à modifier l'article 2 de la charte de l'environnement pour y inscrire le principe de non-régression, instauré par l'article L. 110-1 du code de l'environnement, mais qui ne figure pas d...
Monsieur Aubert, vous me connaissez : je n'ai rien contre Descartes. C'est bien la première fois qu'on me reproche d'arrêter de réfléchir !
On me reproche parfois plutôt de réfléchir un peu trop. Monsieur Aubert, je vous invite à relire l'amendement : il n'y est pas question de décider qu'une action publique ou politique serait ou non une régression, mais d'affirmer qu'en application du principe de non-régression, le niveau de protection de l'environnement et de la planète assuré ...
Monsieur Colombani, nous aurons ce débat sur l'écocide à propos du texte qui est actuellement examiné en commission spéciale. Comme vous, j'ai initialement été attiré par cette idée, qui avait quelque chose d'intellectuellement séduisant et de disruptif, et pouvait apparaître comme une solution pour mieux protéger l'environnement. Or, travailla...