Les amendements de Erwan Balanant pour ce dossier

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Madame la garde des sceaux, le Président de la République a prononcé hier une allocution forte et courageuse. Il a écouté la souffrance de nos concitoyens et a annoncé différentes mesures cruciales pour apaiser le pays et construire le dialogue. Au-delà des situations liées à la crise économique et sociale, nous avons tous entendu les signes d...

… reflétant la pluralité des opinions par l'instauration d'une véritable dose de proportionnelle qui assurera en même temps une majorité solide pour gouverner ! Cela renforcera la représentativité de notre Assemblée et, en conséquence, la démocratie, car un Parlement fort, c'est un exécutif qui trouvera un partenaire fort, efficace, et qui en s...

Monsieur le Premier ministre, « La question de l'enfance coupable est une des plus urgentes de l'époque présente. » Cette phrase, qui ouvre l'exposé des motifs de l'ordonnance du 2 février 1945 relative à l'enfance délinquante, est malheureusement toujours d'actualité. Vendredi, un lycéen brandissait une arme à l'encontre de l'une de ses profe...

Les personnels scolaires dénoncent la passivité de leur hiérarchie, notamment avec le hashtag #PasDeVague. Nous devons réaffirmer ici notre soutien aux enseignants. Mais soutenir ne suffira pas. Il faut agir car tolérer, c'est arrêter de protéger.

Il faut protéger les victimes des violences, parfois dévastées, mais protéger également les auteurs, souvent mineurs, contre les conséquences désastreuses de leurs actes, qui influenceront leur futur et la société.

À l'école, nous devons renforcer la prévention contre la violence et, en parallèle, imposer les sanctions adaptées pour dissuader et éduquer.

En 2015, plus de 1,2 million de décisions en matière pénale concernant les mineurs ont été rendues. Alors que les procédures sont nombreuses, l'ordonnance de 1945 vient compléter des textes épars et crée un régime peu lisible. Si l'esprit de ce texte va dans le bon sens, il est urgent d'entreprendre une réforme de la justice pénale des mineurs,...

Monsieur le Premier ministre, le moment est historique : nous vivons une libération de la parole des femmes, mais surtout une libération de l'écoute, qui contribue à faire progresser la solidarité des hommes. Enfin les choses bougent ! Nous devons nous saisir de cet élan pour avancer en profondeur sur les questions d'égalité. Je voudrais appel...

Ces deux marqueurs ne sont pas seulement cumulatifs. Leur association amplifie les effets des inégalités : précarité, vulnérabilité, pauvreté, exclusion. Les écarts salariaux se creusent avec l'âge, et les femmes retraitées touchent une pension de 48 % inférieure à celle des hommes.

Tout cela est bien sûr le fait des inégalités professionnelles, qui aboutissent, à l'issue d'une carrière, à un manque à gagner pour les femmes de 500 000 euros en moyenne : un demi-million d'euros, c'est ce que les inégalités professionnelles coûtent en moyenne à une femme à l'échelle d'une vie ! Nous devons agir avec ambition et déterminatio...

Quelles actions envisagez-vous pour préserver l'employabilité de cette classe d'âge en cas de perte d'emploi ? De quelle façon comptez-vous intégrer la question du genre dans la réforme des retraites à venir ?

Madame la ministre des solidarités et de la santé, juste avant Noël, la chambre régionale des comptes de Bretagne a révélé une situation alarmante – un cadeau dont l'hôpital de Quimperlé se serait bien passé. Dans ma circonscription, un médecin, absent depuis trente ans, continuait à percevoir des rémunérations : en octobre 2016, il touchait un...

Pour la seule période 2012-2016, il aurait coûté 5,5 millions d'euros à l'hôpital. Cette situation s'avère d'autant plus regrettable que plusieurs enquêtes, diligentées notamment par la commission médicale d'établissement, avaient pointé l'existence de problèmes comportementaux chez ce médecin et s'étaient clairement opposées à ce que des fonct...

De telles carences ont non seulement pour conséquence des privations de ressources pour les hôpitaux français mais contribuent également à la perte de confiance de ces derniers dans leur système médical et surtout dans notre capacité collective à assainir les comptes publics. Ce n'est pas tolérable. Madame la ministre, quelles mesures le Gouve...

Monsieur le ministre de l'éducation nationale, le mois de novembre a été marqué, hier, par la Journée mondiale de défense et de promotion des droits de l'enfant et, il y a dix jours, par la Journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire. Le harcèlement scolaire affecte 10 % des élèves avec des conséquences dramatiques. La prégnance ...