Les amendements de Fabien Di Filippo pour ce dossier

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Quel est donc ce pays où, dès que vous êtes en désaccord avec M. Macron, vous devenez de facto un dangereux individu ?

Il serait bon que vous cessiez de nous renvoyer vos propres insuffisances et votre peur du peuple car à ce niveau, monsieur le ministre, cela devient pathologique et cela relève d'une bonne psychanalyse.

Ce projet de loi est un fourre-tout. Il a triplé de volume pour aboutir à un total de 250 articles où les privatisations voisinent avec des mesures cosmétiques. En renforçant la responsabilité sociale de l'entreprise, vous ouvrez une boîte de Pandore sans savoir quelles en seront les conséquences. Le projet de loi trahit en outre une volonté dé...

nous n'aurions jamais eu ce débat sur la vente des bijoux de famille. Bien entendu, dans l'intérêt des Français, du pays, de nos territoires et de nos entreprises, le groupe Les Républicains votera cette motion de rejet préalable.

Je regrette que Mme de Lavergne confonde les projets de loi déposés par le Gouvernement et les propositions de loi de l'opposition, dont nous aimerions qu'elles puissent être débattues de temps en temps.

La défense de nos savoirs artisanaux et de la spécificité de nos entreprises artisanales à laquelle vous voulez porter atteinte, celle des fleurons publics qui renflouent nos finances publiques et concourent à la préservation de nos frontières, celle de secteurs d'activité mis en péril – je pense aux commissaires aux comptes et aux 10 000 emplo...

Monsieur le ministre, au-delà des garanties que vous nous apportez, j'aimerais remettre notre débat en perspective en le situant dans une période plus longue. Certaines raisons de fond s'opposent à votre volonté de réaliser un profit à court terme en privatisant La Française des jeux. La privatisation est d'abord une aberration économique. Cet...

Sur le fondement de l'article 58, alinéa 1. Pour la bonne tenue de nos débats, le ministre ne doit pas travestir nos propos : lorsque je souligne que le déficit passe de 81 milliards à 98 milliards, il s'agit bien d'une augmentation, d'un creusement.

Il y a beaucoup de contradictions dans ce que viennent de dire M. le rapporteur général et M. le ministre. Tout d'abord, si vous voulez réellement faire un point d'étape au bout de trente-cinq ans, alors c'est très simple : adoptez notre amendement, et la concession sera remise en jeu au bout de cette durée, ce qui sera l'occasion d'un véritabl...

Or j'avais cru comprendre que le cash dégagé par ces privatisations était destiné à être réinvesti dans un fonds de soutien à l'innovation.

De ce côté-là, ça cloche un peu ! Si vous voulez vraiment désendetter la France, permettez-moi de vous faire une suggestion : ne vendez pas ces participations qui nous rapportent plusieurs centaines de millions d'euros chaque année. Dans ce cas, la France pourra vraiment se désendetter – à condition, monsieur le ministre, que vous fassiez de ré...

Je ne suis pas d'accord avec le rapporteur sur ce sujet, car je partage le constat de mes collègues du MODEM et du groupe socialiste sur l'urgence de la cause associative. Il y a toujours plus de normes et de contraintes pour nos associations, qu'elles viennent des fédérations ou de l'État. Les dirigeants doivent assumer une responsabilité de p...

Le budget du Centre national pour le développement du sport, le CNDS, a été divisé par deux, ce qui devait être indolore mais a fait énormément de mal aux associations sportives. D'autres décisions ont également eu un impact négatif, comme la suppression de la réserve parlementaire. Il est donc urgent de faire un geste pour nos associations, q...

Monsieur le ministre, je me souviens d'un échange que j'ai eu avec un artisan dans mon précédent métier, lorsque j'exerçais au sein d'une entreprise. Cette personne dirigeait une entreprise employant une quinzaine de salariés dans le secteur du bâtiment jusqu'au jour où, me dit-il, cela ne fut plus tenable. Il a déposé le bilan et créé une auto...

Ce genre de discours met en évidence la complexité de notre système et ne peut nous laisser de marbre. C'est une réalité très répandue. Il faut s'attaquer à cette complexité et aux effets de seuil. Comme l'ont très bien expliqué mes collègues, il n'est pas normal qu'il y ait deux fois plus d'entreprises de moins de 50 salariés en France qu'en A...

Monsieur le ministre, je suis décidément frappé par l'incroyable réversibilité de votre veste. Vous nous accusez à présent d'être du côté de la rente. Dois-je vous rappeler qu'il y a à peine quelques minutes, lorsque MM. Vigier et de Courson ont suggéré la suppression de l'obligation de parution de certains titres de presse ou même de leur dédo...

Pour eux, l'écueil est le plus important. La difficulté, en France, est la suivante : lorsque l'on crée une entreprise, être bon dans son domaine et son métier ne suffit pas toujours, car notre système est très complexe. Les obstacles sont avant tout fiscaux, légaux et comptables. C'est pourquoi il faut maintenir le caractère obligatoire du sta...

... fait sans doute très plaisir à votre majorité, mais vous n'oeuvrez absolument pas dans le sens de la pérennisation du tissu entrepreneurial français !

Monsieur le ministre, vous avez fait appel tout à l'heure à la raison, mais vous ne comprenez pas que l'on puisse s'opposer au texte, et ce depuis cet après-midi. Or, la raison de son échec programmé – comme de celui de nombreux autres adoptés depuis le début du quinquennat – réside dans l'écart entre votre discours et la réalité, lequel se cre...