Les amendements de Fabien Roussel pour ce dossier

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Comment peut-on encore accepter qu'ils nous volent des millions d'euros et n'aillent jamais en prison ? Monsieur le ministre, les Français veulent retrouver leur pouvoir d'achat et avoir des services publics qui fonctionnent. L'argent existe pour répondre à ces besoins.

Pour ne pas être affublé de l'appellation « grin dijeux, ptit faijeux », saurez-vous faire rentrer dans les caisses de l'État ces 60 à 80 milliards d'euros d'impôts qui manquent tous les ans au budget de la France ? Allez-vous prendre l'initiative d'une conférence internationale sur la justice fiscale ?

Monsieur le ministre de l'économie, la gestion de la reprise d'Ascométal pose une nouvelle fois la question de la stratégie industrielle de l'État. Le Gouvernement a en effet refusé de soutenir le seul groupe qui proposait de reprendre tous les sites. Et cela, étrangement, au profit d'un groupe suisse-allemand lié à la banque Rothschild, …

… qui propose de laisser sur le carreau 300 salariés et une aciérie ultra-performante à Saint-Saulve. Ce serait une nouvelle défaite sur le front de l'emploi, pour notre industrie et pour nos savoir-faire dans la filière des aciers spéciaux. Plus largement, c'est notre souveraineté économique qui est en jeu : en vingt-cinq ans, notre industrie...

Monsieur le Premier ministre, la vente de la branche Énergie d'Alstom à General Electric, qui prévoyait la création de 1 000 emplois et qui en menace aujourd'hui 345 à Grenoble, a été paraphée par le ministre de l'économie de l'époque, devenu Président de la République.

Je tenais à vous le rappeler. C'est un site d'excellence et qui est porteur d'avenir, dans la perspective d'une sortie du nucléaire. Or une partie de l'activité de l'usine de Grenoble serait délocalisée en Turquie, en Inde, au Kenya et en Hongrie. Alors, que vaut la parole de l'État dans de telles conditions ? Et aujourd'hui, que vaut la paro...

C'est pourquoi nous vous demandons, et il en est encore temps, de prendre part au capital d'Alstom, ce fleuron industriel dont nous sommes si fiers. Monsieur le Premier ministre, un pays sans industrie est un pays sans avenir.

Quels moyens précis allez-vous mettre en oeuvre pour faire respecter la parole de l'État dans le dossier General Electric Hydro ? Et quel avenir envisagez-vous à long terme pour l'industrie française et pour la filière ferroviaire française ?

Monsieur le Premier ministre, la région des Hauts-de-France cumule, depuis de trop nombreuses années, de tristes records, en matière de chômage, d'espérance de vie, de santé. Sur les 6 millions d'habitants de cette région – qui est aussi celle du Président de la République et du ministre de l'action et des comptes publics –, 1 million vivent so...

L'industrie, qui est notre fierté, n'est pas protégée ; nous perdons tous les ans des emplois, des savoir-faire, comme chez Whirlpool ou Goodyear. Il en va de même pour nos agriculteurs, asphyxiés par la concurrence et la bureaucratie. De surcroît, nos services publics sont sous-dotés et disparaissent. Les communes rurales sont les premières à ...

Monsieur le Premier ministre, nous avons besoin d'un plan d'urgence pour redonner des moyens à nos services publics et rattraper nos retards, pour développer notre industrie et apporter des commandes à nos petites et moyennes entreprises, pour redonner confiance à nos jeunes. Monsieur le Premier ministre, quelles mesures d'urgence exceptionnel...