Les amendements de Fabien Roussel pour ce dossier
71 interventions trouvées.
Ce transfert est contesté par les sages-femmes, les pédiatres, les gynécologues, les anesthésistes, les urgentistes, le président du conseil de surveillance, par les élus de tous bords des communes de ce bassin de vie et par Xavier Bertrand, le président de la région, parce que ce territoire est sinistré par le chômage et qu'il n'y a pas de moy...
À l'heure du grand débat, où la question des services publics est au coeur des discussions, à l'heure des mobilisations, dont celle d'aujourd'hui, avec les syndicats, engagés eux aussi pour la défense de nos services publics, à l'heure où des services publics de proximité sont menacés, que ce soient des classes d'école, des bureaux de poste, de...
Vous pouvez financer ces derniers en rétablissant l'ISF, en prélevant à la source les bénéfices des multinationales, en vous attaquant à l'évasion fiscale, en faisant payer le capital plutôt que le travail ;
autant de textes de lois que les parlementaires communistes ont déposé. Que les gros payent gros et que les petits payent petits !
Ce sont des milliards d'euros qui sont à récupérer – ce ne serait que justice fiscale. Monsieur le Premier ministre, suspendez la fermeture de la maternité de Creil et décrétez un moratoire en faveur de nos services publics, dans l'attente des conclusions du débat ouvert dans notre pays !
Monsieur le Premier ministre, oui, il faut relever le défi climatique. Mais ce sont toujours les mêmes qui paient, et toujours les mêmes qui sont exonérés de participer à cette nécessaire révolution ! Le Président de la République, ce matin, n'a pas dit un mot sur la hausse des salaires et des pensions, pour une meilleure répartition des riches...
À cette fin, vous pouvez conditionner les aides, ces dizaines de milliards d'euros d'aides publiques versées aux entreprises, plutôt que de les distribuer à des multinationales qui n'en ont pas besoin.
Parlons enfin du consentement à l'impôt ! Oui, l'impôt est utile pour financer nos services publics et la transition écologique. Mais j'ai ici le rapport qui nous a été remis sur l'impôt de solidarité sur la fortune, que vous avez supprimé. Qu'y lit-on ? Que les 358 198 redevables à l'ISF possédaient, en 2017, un patrimoine total de 1 028 milli...
Monsieur le Premier ministre, quand comptez-vous prendre des mesures fortes pour les salaires et notre pouvoir d'achat, et quand allez-vous rétablir la justice fiscale réclamée de partout ?
Monsieur le Premier ministre, ils étaient hier des dizaines de milliers de salariés et de retraités à manifester leur colère – et il y a tous ceux qui souffrent en silence. Cela ne vous empêche pas de programmer de nouvelles baisses de pouvoir d'achat dans le projet de budget pour 2019 : gel des pensions et des prestations sociales, gel des sal...
Même les territoires d'outre-mer risquent d'être mis à contribution ! Hier, les députés communistes ont, avec d'autres, déposé un amendement visant à rétablir la demi-part supplémentaire pour les personnes âgées vivant seules. « Impossible ! Ça coûterait 1 milliard d'euros : c'est trop cher », nous a-t-on répondu. Mais quand, dans ce projet d...
Monsieur le Premier ministre, quand les communistes ou d'autres vous disent que le capitalisme ne répond plus, ce n'est pas une question, c'est une demande : redonnez de l'espoir, choisissez l'être humain et la planète ! Sortons de ce système qui met la finance au service d'une minorité d'ultrariches ! C'est ça qui divise nos sociétés et nourri...
Monsieur le Premier ministre, le baromètre de la pauvreté du secours populaire est une nouvelle fois alarmant. La pauvreté s'installe en France, alors que les riches sont de plus en plus riches. Oui, la France devient, année après année, de plus en plus inégalitaire. C'est le fruit de votre politique en faveur des plus riches, qui n'ont jamais ...
Continuerez-vous à privilégier le capital et les plus riches, qui rendent si peu aux Français, ou soutiendrez-vous enfin l'économie réelle, la consommation, en redistribuant les richesses que nous produisons, en augmentant fortement les salaires et les pensions ?
Monsieur le Premier ministre, le problème de la vie chère et des salaires très bas se pose de plus en plus dans notre pays, alors que la France est devenue championne du monde de distribution des dividendes. Julie, Graziella, Thérèse, salariées de ma région, travaillent dans de grands groupes, à la chaîne, et font entre 35 et 40 heures par sema...
En plus de cela, les entreprises n'ont aucun intérêt à augmenter les salaires : plus ils sont bas, plus elles reçoivent d'aides de l'État, sous la forme d'exonérations de cotisations ou encore avec le RSA – revenu de solidarité active – ou la prime d'activité versée aux salariés pour compenser le faible niveau de leur rémunération.
Or c'est l'inverse qu'il faut faire : si vous versez des aides publiques aux entreprises, versez-les à celles qui s'engagent à augmenter les salaires, à ne pas délocaliser et à produire français, comme le font beaucoup de nos PME !
Monsieur le Premier ministre, les richesses n'ont jamais été aussi mal partagées dans notre pays, au bénéfice des plus riches mais pas des salariés de nos services publics. Ce sujet mérite plus que deux minutes. C'est pourquoi nous l'avons mis au coeur de la Marche pour la dignité que les parlementaires communistes des Hauts-de-France organisen...
Monsieur le ministre de l'action et des comptes publics, la colère monte partout dans notre pays. Les cheminots, les salariés de Carrefour, d'Air France, d'EDF et de la métallurgie, les éboueurs, les étudiants, les retraités, les infirmières, les enseignants, les agriculteurs, les avocats… : cette France qui travaille souffre et gronde, car vou...
En face, que voit-on ? L'arrogance des plus fortunés, notamment de ceux dont les noms sont encore mêlés à des scandales de fraude fiscale, comme Bernard Arnault et François Pinault. Cette fraude coûte au budget de l'État de 60 à 80 milliards d'euros tous les ans. Au lieu de taper dans le porte-monnaie de nos retraités ou de ceux qui travaillent...