Les amendements de Fabien Roussel pour ce dossier

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Monsieur le président, messieurs les ministres, monsieur le président de la commission, monsieur le rapporteur général, mes chers collègues, dans l'urgence et la précipitation, l'Assemblée nationale se réunit aujourd'hui pour trouver la parade face à un trou de 10 milliards d'euros dans le budget. C'est une somme énorme, que réclament des group...

 « Cela fait bien longtemps, disait-il, que je pense que la règle des trois tiers est une bonne règle. [… ] Sur 100 de bénéfice, il devrait y en avoir 33 qui reviennent aux salariés, 33 qui vont directement dans la poche de l'actionnaire et 33 qui servent à être réinvestis dans l'entreprise. » Monsieur le ministre, j'aimerais que vous nous fassi...

C'était sans compter le zèle des grands groupes français et européens, toujours prompts à défendre leurs intérêts particuliers face à l'intérêt général. Les démarches juridiques et les contestations en droit se sont rapidement multipliées contre la puissance publique. Où se trouve le fameux civisme dont vous nous parlez tant ? Où est le patriot...

… vient d'ailleurs d'annoncer que la Commission européenne allait saisir la Cour de justice de l'Union européenne pour attaquer l'Irlande, un pays qui n'a toujours pas récupéré auprès d'Apple les 13 milliards d'euros d'impôts impayés, comme Bruxelles le lui avait ordonné. Nous verrons bien avec quelle célérité la Cour de justice s'exécutera et ...

Cet élan tarde à se manifester. D'ailleurs, à observer la levée de boucliers des sociétés cotées en bourse, il semble que le sursaut citoyen attendu n'arrive pas de sitôt. C'est une preuve supplémentaire qu'il est illusoire d'espérer un quelconque renvoi d'ascenseur – un « ruissellement », pour reprendre l'expression consacrée – de la part de c...

La cupidité, l'individualisme, le chacun pour soi l'emportent naturellement sur la solidarité, le partage et la fraternité. Les Paradise papers, avec leurs 350 milliards d'euros planqués dans des comptes offshore, nous le rappellent depuis hier. Nous devons faire preuve de la plus grande vigilance. Les députés communistes ne croient pas à votre...

Ne soyons pas naïfs. Arrêtons de faire des cadeaux sans rien demander en contrepartie, de donner de l'argent public sans jamais rien réclamer en retour. Si les grandes entreprises, fortes des milliards d'euros de dividendes engrangés en quelques années, peuvent apporter 4,5 milliards d'euros en quelques jours, elles peuvent le faire tous les an...

En acceptant de régler ces intérêts sans négocier, sans en revoir les conditions, l'État se ferait hara-kiri sur le plan budgétaire. Un milliard d'euros : combien d'hôpitaux de proximité pourrions-nous construire avec cette somme ? A minima, nous proposons donc un moratoire sur le versement des intérêts jusqu'au retour à l'équilibre budgétaire...