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Mobilités


Les interventions de Fabrice Brun


Les amendements de Fabrice Brun pour ce dossier

52 interventions trouvées.

C'est une chance lorsque c'est valorisé, mon cher collègue. En même temps, nous avons quelques problèmes de mobilité. Et, pour ce qui ressortit à l'État, madame la ministre, cette mobilité repose pour partie sur une route nationale unique, la RN102. Les Ardéchois et les Cantaliens comprendront très bien, comme d'autres, qu'ils pourront – dans ...

Je souhaite revenir sur l'excellente question posée par Gilles Lurton sur la LAPI, la lecture automatique de plaques d'immatriculation, qui pénalise les personnes handicapées en ne reconnaissant pas leur droit au stationnement gratuit. C'est une preuve de plus que la société du tout-numérique aggrave les inégalités. Reste, madame la ministre, q...

Je remercie tout d'abord notre collègue Perea d'avoir souligné le dynamisme de l'économie ardéchoise, qui souffre certes de handicaps, mais possède aussi beaucoup d'atouts que nous savons valoriser grâce au travail de tous les acteurs – élus, acteurs économiques et associations. Je ne changerai pas un mot au remarquable plaidoyer de Vincent De...

Cet amendement dont Damien Abad est le premier signataire vise à soutenir la proposition de loi de mon collègue Thibault Bazin visant à réaffirmer le principe de libre accès aux transports des chiens guides accompagnant les personnes handicapées. Notre collègue Thibault Bazin étant présent, je lui laisserai le soin de défendre plus avant cette...

Nous sommes tous des élus de la Nation, ancrés dans des territoires – l'Ardèche, pour ma part, dont la situation est unique en France métropolitaine, puisqu'elle ne dispose ni de trains de voyageurs, ni d'autoroute. Chez nous, le premier outil de la mobilité est donc la voiture. En outre-mer, cela a été rappelé, il s'agit du bateau. Nous sommes...

La mobilité peut être non seulement géographique, mais aussi intellectuelle. À cet égard, y a-t-il un meilleur vecteur d'accompagnement du changement que la formation ? Certes, le sujet se trouve quelque peu en périphérie du texte mais, madame la ministre, vous qui êtes un membre éminent du Gouvernement, pourriez-vous apporter tout votre soutie...

Cet amendement en effet soutenu par l'Association nationale des élus de montagne ouvre en quelque sorte le bal de l'assouplissement de l'application uniforme de la vitesse à 80 kilomètres-heure sur le réseau secondaire depuis le 1er juillet 2018. C'est l'occasion de vous offrir une première porte de sortie en autorisant sous condition les maire...

Madame la ministre, le silence par lequel vous avez accompagné la mise en oeuvre de cette mesure pour le moins technocratique et déconnectée des réalités du terrain en dit long sur l'appréciation que, forte de vos vingt années d'engagement au plus haut niveau de l'État dans la politique des transports de notre pays, vous portez sur cette décisi...

Cet amendement complète le dispositif existant et propose que le plan de mobilité soit soumis pour avis à au moins une entité locale du territoire qui, par définition, connaît bien l'organisation des transports sur le terrain.

Je préciserai ma pensée par un exemple concret. Il y a, à Aubenas, un syndicat de transports qui fédère onze communes ; si, demain, une autorité organisatrice de la mobilité était amenée à prendre des décisions à plus large échelle, ce syndicat serait-il consulté afin que soit prise en compte son activité ?

La montagne est belle, et a des spécificités en matière de mobilité : altitude, sinuosités, ouvertures ou fermetures de cols, déneigement… Elle mérite donc de figurer en toutes lettres autant que possible dans ce texte.

Pourquoi ne pas ouvrir l'accès des transports scolaires aux salariés, en tout cas sous forme de possibilité ? Cette mesure permettrait de répondre sans coût supplémentaire aux besoins de mobilité des ruraux et de diversifier la palette des solutions qui leur seront offertes demain.

Nous ne maîtrisons pas l'ordre d'examen des amendements, qui est choisi par le service de la séance, mais il était important pour nous de revenir sur cette question. Pouvez-vous me confirmer que cette possibilité sera ouverte dans tous les cas de figure, pour l'aller et le retour, des transports scolaires concernés ?

Alors même que vous souhaitez investir dans les transports du quotidien et les décarboner – objectifs que nous partageons – , nos régions sont confrontées à un recul du service public ferroviaire sans précédent.

Les gares et les guichets ferment les uns après les autres en zone rurale. Dans la seule région Auvergne-Rhône-Alpes, ce ne sont pas moins de vingt-deux guichets qui ont d'ores et déjà disparu et douze dont la suppression est programmée avant 2020, ce qui laisse de nombreuses gares sans personnel pour accueillir et renseigner les usagers.

Comble du scandale : la collectivité a parfois investi des sommes importantes pour moderniser certaines gares, comme c'est le cas de la gare de Saint-Vallier-sur-Rhône dans la Drôme, pour qu'à la fin la SNCF annonce la fermeture dans un premier temps du guichet et dans un second des services. Madame la ministre, le recul des services publics, ...

J'espère ne voir aucun sourire : ce n'est pas le cas. Ces habitants sont chaque fois les laissés-pour-compte de la République. L'État, actionnaire unique de la SNCF, porte une responsabilité majeure en la matière, avec toujours la même stratégie : on ferme les guichets, on dégoûte les usagers, avant d'expliquer que la fermeture de ces lignes f...

Certains territoires se sont déjà organisés pour travailler sur leurs flux de mobilité et définir des bassins de mobilité. Afin de respecter le travail réalisé notamment par les élus locaux et les acteurs du transport, nous proposons d'inscrire dans la loi que ce travail, lorsqu'il est fait, ne doit pas être refait.

Il a pour objectif d'intégrer l'accessibilité dans les plans de mobilité. Pour que la société de demain soit plus inclusive, il est important de graver dans le marbre de la loi des objectifs clairs, pour des actes concrets.

Nous voulons nous assurer que la hiérarchie des normes sera bien respectée, c'est-à-dire que les documents d'urbanisme primeront sur les plans de mobilité en matière d'étalement urbain.