Les amendements de François Pupponi pour ce dossier
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Nous devons vraiment trouver des solutions pour les territoires où les travaux ne peuvent être effectués que pendant l'été et qui vont être affectés par la prorogation de l'état d'urgence sanitaire. Si nous ne modifions pas les réglementations et les ordonnances, ils rencontreront de grandes difficultés, y compris de relance économique.
Cet amendement de notre collègue Jean-Félix Acquaviva concerne la Corse. Le texte lui réserve une place particulière, comme à l'outre-mer, avec une restriction juridique qui ne peut que nous interpeller. Il prévoit des mesures spécifiques pour les voyageurs en provenance d'une zone épidémique qui entrent sur le territoire national et qui arrive...
Cet amendement de Michel Castellani s'inscrit dans la lignée du précédent. Un plan de déconfinement adapté aux spécificités géographiques et institutionnelles de la Corse est indispensable.
Comment voulez-vous me convaincre alors que c'est le Gouvernement lui-même qui souligne, dans le texte adopté par la majorité en commission, la spécificité de la Corse ?
Dès lors, il est normal que les élus de Corse lui demandent comment il entend prendre en considération cette spécificité. Vous ne pouvez pas nous dire : « Débrouillez-vous ! » ou : « Vous verrez. » Je le répète, 50 % des activités économiques de l'île sont aujourd'hui menacées. Les agriculteurs, les restaurateurs et les hôteliers veulent savoir...
Monsieur le ministre, je puis témoigner de votre implication personnelle dans la gestion de la crise sanitaire en Corse. Vous avez été très réactif, et tout s'est bien passé ; nous vous en remercions.
Ce que nous proposons, c'est que la sortie du confinement se passe de la même façon que la gestion de la crise : grâce à un plan élaboré ensemble. Il faut gérer la crise économique comme on a géré la crise sanitaire.
Si les personnes arrivant en Corse sont soumises de fait à une quarantaine, les touristes n'iront pas sur l'île l'été venu ; cela va tuer les hôtels, les restaurants, et j'en passe. Or les hôteliers se demandent s'ils doivent ouvrir cet été, recruter en prévision de la saison ; ils attendent simplement une réponse.
Quelle solution apportez-vous à un secteur qui ne représente pas moins de 50 % de l'économie insulaire ? En ce cas nous ne vous demandons, sans polémique, qu'un engagement au banc, celui de mettre en oeuvre un plan d'accompagnement des filières économiques qui seront affectées par l'article 2.