Les amendements de François Pupponi pour ce dossier
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Les quelques interventions de nos collègues du groupe La République en marche ont suffi à me sidérer. La situation est très grave. Nous ignorons ce qu'il s'est passé. En revanche, nous savons que le chef de cabinet adjoint du Président de la République a été placé en garde à vue pendant quarante-huit heures, qu'il sera déféré ce matin devant un...
On sait quand commence une affaire d'État, on ne sait jamais quand ni comment elle se termine. J'en appelle, monsieur le président, à votre sens des responsabilités. Nous sommes plongés dans le brouillard et nous ne savons pas ce qu'il s'est passé. Nous attendons dans les prochaines heures la décision de la justice. Si le chef de cabinet adjoi...
Au moins avions-nous eu l'honneur d'essayer de défendre les institutions, ce que vous n'essayez pas même de faire !
Le groupe Nouvelle Gauche a le sentiment que les choses sont petit à petit en train de s'arranger pour l'organisation de nos débats. Des propositions ont été faites, elles ont été acceptées ; les choses vont dans le bon sens. Selon nous, il reste un problème à régler : la liste des personnes à auditionner dans le cadre de la commission des lois...
Non, mais la commission peut le faire ; et si nous tombons d'accord sur la liste des personnes à auditionner, j'ai le sentiment qu'il y a un consensus pour que nos travaux sur le texte constitutionnel reprennent leur cours. Je pense que vous pouvez saluer mon propos ! Si la commission des lois, transformée en commission d'enquête, tombe rapidem...
Ne me traitez pas de menteur ! Depuis hier soir, et de nouveau depuis tout à l'heure, je dis que l'on peut trouver une solution. Nous sommes prêts à reprendre les débats ;
mais il faut que l'on se mette d'accord sur la liste des personnes auditionnées. C'est ce que nous demandons ; vous refusez. Je le répète, nous sommes prêts. Nous posons ensuite deux questions. Elles ne sont ni insultantes ni insupportables. Première question : madame la garde des sceaux, le Gouvernement accepte-t-il de redéposer des amendemen...
On peut poser la question ! Dans le cadre de nos débats, le Gouvernement pourrait répondre à cette question. Cela nous permettrait de savoir si nous pouvons reprendre le travail dans d'autres conditions ; c'est pour aller dans le bon sens ! Mais que la ministre réponde ! Depuis hier soir, on lui pose la question : le Gouvernement va-t-il, oui o...
Encore une fois, cette question ne me paraît pas insultante ; elle n'est pas destinée à bloquer. Ce n'est pas la peine de crier ni de vociférer : cela ne sert à rien ni n'impressionnera personne. Vous pouvez répondre, madame la garde des sceaux. Voici la seconde question qui est posée depuis hier et à laquelle nous aimerions avoir une réponse....
c'est techniquement impossible. Quand cet examen va-t-il donc continuer ? Que l'on puisse s'organiser ! Nous ne sommes pas en train de vous dire que nous ne voulons pas travailler, mais que nous allons nous mettre au travail et que nous voudrions savoir comment nous allons travailler. Nous ne faisons pas d'obstruction ! Vos éléments de langage...
Oui, ils trancheront ! Les Français ne sont pas en train de se demander pourquoi l'opposition ferait de l'obstruction, mais pourquoi un barbouze a été protégé à l'Élysée !
C'est ça qui intéresse les Français, pas de savoir ce que fait l'opposition ! La situation est autrement plus grave ! Je répète nos questions : le Gouvernement va-t-il déposer des amendements ? Quand l'examen du texte reprendra-t-il, dès lors que nous ne pouvons pas le finir demain soir ? Et comment s'organise-t-on ? C'est tout !
Je dois reconnaître que je plains un peu les collègues de la République en marche. Déposer un texte « pour une démocratie plus représentative, responsable et efficace » et découvrir en même temps qu'un des plus proches collaborateurs du Président de la République – vous savez très bien qu'il l'était pendant toute la campagne – …
… va dans des manifestations taper sur des opposants, dont une jeune fille de dix-huit ans à qui il donne des coups de pied pour la faire tomber... Ne trouvez-vous pas que ces faits sont d'une gravité extrême ?
Madame la ministre, si vous avez un peu de conscience, déposez des amendements nouveaux qui permettraient aux élus de l'opposition d'en déposer d'autres ! On pourrait par exemple proposer que le fait pour un ministre de ne pas mettre en oeuvre l'article 40 entraîne immédiatement sa démission,
ou que le fait pour un collaborateur du Président de la République de frapper des opposants dans la rue ait pour lui des conséquences pénales dramatiques. Madame la ministre, voulez-vous prendre l'engagement, ici, devant la représentation nationale, de déposer dans les minutes qui viennent de nouveaux amendements qui vont rouvrir le droit d'ame...