Les amendements de François Ruffin pour ce dossier
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Porter le congé en cas de décès d'un enfant mineur de cinq à douze jours, ce n'est pas possible, nous dit Mme la ministre, parce que cela pénaliserait les entreprises… Il revenait à l'État, nous dit-elle, de prendre en charge cette mesure. Mais pourquoi alors ne l'a-t-elle pas proposé ? Pourquoi la majorité ne l'a-t-elle pas proposé ? En atten...
Par ailleurs, on nous propose un don de journées supplémentaires. Pourquoi pas ? Ce n'est pas exclusif, on peut avoir les deux : allongement de cinq à douze jours et don volontaire de journées par les autres salariés. Je voudrais rappeler aussi que le congé maternité ne s'est pas imposé parce que les collègues de la femme enceinte lui donnent ...
C'est un droit, qui a été inscrit dans la loi, et qui concerne toutes les femmes qui vont accoucher. C'est un temps où elles ne travaillent pas, mais tout ne peut pas passer par le don : il doit y avoir des lois.
Madame la ministre, pouvez-vous prendre, aujourd'hui, l'engagement d'allonger ce congé de cinq à douze jours, grâce à la solidarité nationale, puisque vous dites que c'est trop cher pour les entreprises ? Vous engagez-vous à l'inscrire dans la loi, afin que l'État et la solidarité nationale prennent en charge ce nouveau congé, puisque c'est la ...
En guise d'explications de vote également, je pensais que ce texte recueillerait un consensus dans cet hémicycle, et je suis atterré. L'argument selon lequel ce dispositif imposerait des charges trop lourdes pour les entreprises me stupéfie. L'absence de toute contre-proposition du Gouvernement – un amendement ou l'annonce d'un texte pour modi...
Il s'agit pourtant de notre socle commun. Pour tous ceux qui sont parents ici – sans doute la quasi-totalité de cet hémicycle – , le rejet de la proposition qui nous était faite devrait être aberrant. Nous nous apprêtons à adopter un texte qui a été complètement vidé de sa substance. Nous avons assisté à l'évidement d'un texte qui devait être c...