Les amendements de François Ruffin pour ce dossier
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Si on nous rendait compte chaque semaine de ce qui se passe en matière de médicaments, d'ouverture de lits d'hôpitaux, de recrutement de personnels hospitaliers, si chaque semaine on pouvait débattre des mesures nécessaires dans ces domaines, cela permettrait d'éclairer non seulement l'Assemblée mais aussi les Français. Cela nous permettrait au...
Si vous savez tout à l'avance dans la majorité, c'est dommage que vous ne partagiez pas davantage votre savoir avec les Français. Dommage que vous ne nous ayez pas expliqué avant la crise qu'il n'y avait plus de masques parce qu'on n'avait pas suivi les recommandations officielles, que c'est pour ça qu'on se retrouvait à poil ! On est tellement...
Moi je ne prétends pas tout savoir sur le marché du médicament, c'est clair, mais à voir la nullité dont vous avez fait preuve ces derniers mois, j'ai l'impression que je ne suis pas le seul !
Par cet amendement nous demandons la gratuité des masques. D'après 60 Millions de consommateurs, un ménage consacre à cette dépense 100 à 200 euros par mois. Nous disposons ici de masques gratuits : je pense que vous serez pressés de partager ce privilège avec tous les Français, salariés, collégiens, lycéens ou étudiants !
Attendons donc la fin de la commission d'enquête, dans des mois, voire des années, pour que les Français puissent comme nous bénéficier de masques gratuits !
Ah bon, nous n'avons pas de masques gratuits ? Comment ça s'appelle quand, à l'entrée de l'Assemblée, au 101 ou au 126, on nous donne une enveloppe contenant dix masques !,
Mais on a autant d'enveloppes qu'on veut ! Si ça n'est pas des masques gratuits, je ne sais pas ce que c'est.
Non, c'est un principe d'égalité. Chaque fois qu'on propose quelque chose pour les Français, on est démago ! Il s'agit simplement de dire que ce à quoi nous avons droit quand nous entrons dans l'Assemblée, les collégiens doivent y avoir droit à l'entrée de leur collège, les étudiants à l'entrée de leur université, les salariés à l'entrée de leu...
Chers collègues, vous choisissez aujourd'hui de faire un chèque en blanc au Président de la République.
Vous lui remettez les pleins pouvoirs sur les deux choses essentielles aux Français : la santé et les libertés. Et vous faites ça tranquillement, pépère, d'une manière un peu désinvolte, un samedi après-midi, avec les yeux sur vos tablettes. Vous procédez comme s'il s'agissait d'une formalité, sans vote solennel, sans Premier ministre sur nos b...
Le rapporteur et la ministre déléguée chargée de l'autonomie sont là, mais ils ne semblent pas même chercher à convaincre et à répondre sur la mise entre parenthèses de l'État de droit. Car oui, c'est bien de cela qu'il s'agit. Ce soir, nous ne discutons pas du fond des mesures, du couvre-feu, du confinement ou de la fermeture des bars et des r...
Nous disons non au fait de mettre durablement notre démocratie entre parenthèses, de la mettre en sommeil – d'autant que c'est nuisible à la santé elle-même. Comme nous serions plus forts et plus intelligents si vous procédiez à une émulation collective de la société ; si vous vous appuyiez sur toutes les ressources existantes, celles des cher...