Les amendements de François Ruffin pour ce dossier
18 interventions trouvées.
« Il faudra nous rappeler que notre pays repose tout entier sur ces femmes et ces hommes que nos économies reconnaissent et rémunèrent si mal. » Ce sont les mots du Président de la République au printemps. Rappelons-nous donc Isabelle, assistante maternelle dans la Somme, à Picquigny : « Le 14 mars, raconte-t-elle, on s'est retrouvés complètem...
Je me fiche que vous préfériez taxer l'industrie pharmaceutique ou les milliardaires plutôt que le commerce en ligne. Ce n'est pas le sujet. La vraie question est de savoir à quel endroit, dans le budget, on trouve des dispositions pérennes en faveur des assistantes maternelles. Vous arguez que la mesure est inconstitutionnelle ; en tout cas, ...
« Il faudra nous rappeler… », disait donc le président Macron. Souvenons-nous aussi des auxiliaires de vie sociale, de Sylvie, Véronique, Isabelle, Martine et Delphine, qui ont continué à travailler pendant la crise. Delphine, à Dieppe, a continué à réchauffer les repas de Mme Michaud ; Martine, à Abbeville, a continué à enfiler les bas de Mme...
Je m'étonne que, sur un sujet comme celui-là, vous vous contentiez de dire « défavorable », sans présenter votre plan d'action en faveur de ces 700 000 auxiliaires de vie sociale qui galèrent. Va-t-on, demain, pour répondre aux besoins croissants, avoir recours à une immigration choisie, ou va-t-on enfin élaborer un vrai statut pour ces auxilia...
« J'ai eu une fin de vie, il y a deux ans. La personne est décédée dans mes bras, et aussitôt après on s'en va travailler. On s'attache quand même aux personnes… » Je cite une auxiliaire de vie sociale rencontrée à Dieppe, qui racontait comment elle partage, avec les personnes âgées, les souvenirs, les photos, les amours… Bien sûr, nous sommes ...
Parmi les oubliés, signalons encore les personnels des maisons d'accueil spécialisées, qui n'ont rien touché, ou encore, chez les auxiliaires de vie sociale, les mandataires qui, contrairement aux prestataires, ne vont rien percevoir. S'agissant de votre plan, madame la ministre déléguée, j'ai lu dans la presse que vous mettiez 200 millions d'...
… en espérant que les départements mettent également la main à la poche, ce qui n'est pas gagné compte tenu de leurs difficultés. Oui, 25 euros, quand on est dans la galère, quand on a du mal à payer les factures, quand on a du mal à remplir le frigo, quand on compte derrière la virgule, ça se prend. Mais, soyons honnêtes, ce n'est pas cela qui...
… mais le compte n'y est pas pour changer le métier, pour qu'il attire et que les femmes qui l'exercent, qui aiment l'exercer et qui disent : « Quand j'arrive chez les personnes âgées, je suis leur rayon de soleil », ne se découragent pas et ne le quittent pas.
« Presque du jour au lendemain, j'ai perdu trois enfants, trois gros contrats : 1 500 euros. À cause du déménagement des parents, d'une petite qui est entrée à l'école en septembre…. Pôle emploi ne m'a versé que 500 euros pour les trois contrats perdus. Je suis tombée à 500 euros. Heureusement qu'il y a des découverts. » C'est Marie, assistante...
Madame la ministre déléguée, vous avez eu un mot pour les auxiliaires de vie sociale. Vous nous avez exposé, plus ou moins, votre plan. Je regrette que le Gouvernement ne s'exprime pas sur les assistantes maternelles pour ouvrir des perspectives ou proposer un plan de changement. J'avais lancé un tweet à ce sujet ; je me suis fait tacler par B...
Mais qu'importe, ce n'est pas le sujet. Ces députés m'ont répondu : « C'est deux fois moins que le SMIC. Merci patron ! »
Je souhaiterais qu'ils soient à mes côtés aujourd'hui pour revaloriser le métier. En vérité, 4 euros, c'est la fourchette haute de la rémunération – on est plus souvent aux alentours de 3 euros, voire 2,80 euros par enfant. Il y a donc des femmes qui travaillent du matin au soir, qui accueillent des enfants à leur domicile – qu'elles doivent de...
Annie a les épaules usées ; Véronique, c'est les talons ; Sylvie, c'est les genoux ; Nathalie, c'est les hanches.
En vérité, quand on les interroge, certaines cumulent les épaules, les genoux et les hanches. L'une des découvertes que j'ai faites au cours des auditions que j'ai menées, c'est que les métiers du lien sont aujourd'hui plus accidentogènes que le bâtiment. Il y a plus d'accidents du travail et plus d'inaptitudes au travail chez les aides à domi...
Je vous remercie pour les conseils que vous donnez à mes collaborateurs. Je vous assure que nous faisons tout pour franchir l'étape de la recevabilité, qui est de plus en plus compliquée. Nous plaçons donc nos amendements là où il est possible de les placer.
Le Gouvernement avance à son rythme, dites-vous. Mais à quel rythme ? En juin 2018, Emmanuel Macron promettait une loi sur le grand âge pour le mois de janvier 2019. Nous sommes maintenant à l'automne 2020 et – Anne, ma soeur Anne – nous ne voyons toujours rien venir.
Il y a eu une crise sanitaire, oui, mais elle est arrivée début 2020, et la loi n'était pas encore programmée.
Les mots « assistantes maternelles » et « auxiliaires de vie sociale » sont inexistants dans votre budget, monsieur Dussopt. Je ne sais donc pas où me greffer sur un texte d'où ces préoccupations sont absentes. Je le répète : les assistantes maternelles, qui se sont dévouées pendant la crise, ne toucheront pas la prime covid. Mon interpellatio...