Les amendements de François Ruffin pour ce dossier
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« Ce matin, les personnes de plus de 65 ans qui n'ont pas reçu leur troisième dose seront désactivées. » Entendant cette phrase à la radio à la mi-décembre, j'ai songé que nous avions plongé, en quelques mois, dans un scénario de science-fiction, dans un univers que même Orwell n'avait pas imaginé : parce que leur statut vaccinal n'est pas à jo...
Nous la contestons, parce que la seule digue que vous relevez pour stopper la vague, c'est celle du contrôle, des amendes et de la matraque. Mais qu'importe, admettons qu'il s'agisse de sauver des vies. Le pouvoir trouvera toujours de bonnes raisons. Il s'agira toujours, au nom du contexte sanitaire, de la sécurité, et peut-être, demain, de l'...
« Je l'ai dit, je le répète : la vaccination ne sera pas obligatoire », dixit Macron ; puis, en avril : « Le passe sanitaire ne sera jamais un droit d'accès qui différencie les Français », avant le célèbre « j'ai très envie de les emmerder ». Qu'infligez-vous à vos âmes quand vous instituez avec fierté et cynisme la tromperie en principe politi...
Nous serons une minorité ici à vous dire non. Nous sommes peut-être aussi une minorité au-dehors, mais ce sera notre honneur et notre fierté de dire non à ce projet désastreux pour l'avenir !
Un coup de génie du cynisme ! Que se passait-il à l'automne ? Les hôpitaux craquaient déjà : à Saint-Calais, à Laval, au Bailleul, à La Flèche, à Mamers, à Moissac, partout en France.
À ce moment-là, le constat était clair : c'était la faute du ministre des solidarités et de la santé et du Président de la République qui, en pleine année d'épidémie de covid-19, avaient décidé de supprimer 5 700 lits,…
…de réduire de 1 milliard d'euros les crédits destinés aux hôpitaux dans le budget de la sécurité sociale, et de ne créer aucun poste de réanimateur après avoir promis un grand plan d'investissement dans les hôpitaux. En définitive, ce fut zéro, zéro, zéro !
La désespérance était politique. C'est alors qu'arrive le variant omicron et qu'intervient le génie de Macron. Le Président de la République naturalise le social : le virus est responsable de tout, ce qui dédouane le politique. Or si l'hôpital va mal, c'est en raison de vos choix politiques, c'est le fruit de vos décisions !
Le Président de la République réussit un deuxième coup : pointer du doigt les non-vaccinés, disant que tout est de leur faute, et faire en sorte que les Français d'en bas se déchirent. Comme à Calais, les gens regardent le statut vaccinal de leurs voisins, se contrôlent les uns les autres, s'accusent mutuellement. Quand on regarde ainsi la soci...
Nous, nous sommes ici pour dire que si l'hôpital public va mal, c'est de votre faute, de la faute de la France d'en haut ,
c'est la conséquence des décisions que vous avez prises, des promesses que vous n'avez cessé de trahir !
Il est fondé sur l'article 48, alinéa 11 du règlement et concerne la bonne organisation de nos débats. L'amendement qui vient d'être discuté est technique et n'a guère de lien avec le fond du débat et la question de politique plus large posée depuis hier soir, à vingt heures : le but du texte est-il d'emmerder une partie des Français en les exc...
Le fait d'autoriser les seules personnes vaccinées à prendre les trains du quotidien constitue une chicanerie policière et est l'illustration d'une volonté d'entraver les actes quotidiens d'une partie de nos concitoyens, et donc de leur pourrir la vie, comme cela a déjà été dit il y a quelques mois. Il faut saluer la sincérité du Président de l...
Vous prétendez « renforcer les outils de gestion de la crise sanitaire ». Or une tribune parue hier dans le British Medical Journal, signée par des centaines d'universitaires, appelle à ne pas tout miser sur le vaccin. Elle préconise en premier lieu le recours à des masques de haute sécurité – les masques FFP2 – qui, vous le savez, perme...
Madame la présidente, en vertu de l'alinéa 5 de l'article 58, nous demandons un scrutin public sur une demande de suspension de séance.
Nous refusons le renforcement des sanctions en cas de fraude. Celles-ci sont énormes. Un patron d'établissement qui, par trois fois, ne contrôlerait pas le passe risque un an de prison ; ceux qui utiliseraient le passe d'un autre encourent six mois de prison ; ceux qui feraient usage d'un faux passe s'exposent à cinq années de prison. Non seule...
Vous avez dit à mon collègue Coquerel qu'il racontait n'importe quoi, mais vous nous disiez ici même, en novembre, qu'il n'y avait pas de fuite des soignants. Il y en a pourtant une, qui n'est pas due au virus, ni aux non-vaccinés, mais à la politique que vous menez depuis deux années : elle nous conduit aujourd'hui au désastre de l'hôpital pub...
On vient de voter, assez tranquillement, dans le cœur de la nuit, la possibilité pour tous les Français de contrôler tous les Français, de devenir un peu le policier de l'autre. Dans ce contexte, je veux rappeler ce que nous dit la Défenseure des droits sur ce dispositif. Elle réitère ses « inquiétudes » concernant le choix de confier à des en...
La Défenseure des droits ajoute que rien ne permet d'établir qu'une personne vaccinée non testée serait moins contagieuse qu'une personne non vaccinée disposant d'un test négatif. On marche sur des observations qui émanent d'institutions officielles sans même les mentionner !
Je veux appuyer les propos de M. Chassaigne. Une fois qu'on a fait sortir le dentifrice du tube, il est bien difficile de le faire rentrer dedans ! La Défenseure des droits le dit autrement, en affirmant…