Les amendements de François Ruffin pour ce dossier

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Nous souhaitions retenir une échéance plus proche que 2025 ou 2028, mais nous serons conciliants sur la date. Si nous avons demandé un scrutin public sur l'amendement no 923, c'est pour le voter et garantir l'adoption de la mesure proposée. Toutefois, nous souhaitons rassurer nos collègues et M. le ministre sur l'existence de solutions alternat...

Nous avons reçu un courriel de l'association « Cantine sans plastique », qui a travaillé avec vos services, monsieur le ministre, selon lequel 720 cantines centrales fonctionnent en liaison froide, soit un tiers d'entre elles. Deux tiers d'entre elles ont donc franchi le cap. S'agissant des cuisines scolaires, elles sont 14 000 sur 46 000. Aut...

Depuis ce matin, nous parlons du plastique : le plastique dans les océans, le plastique dans les cantines... Mais si l'on fait quelques mètres à l'Assemblée nationale, on trouve des piles de gobelets en plastique, suivies de poubelles entières remplies de gobelets. À la cafétéria, le midi, on nous distribue des couverts en plastique...

Je ne vais pas à la buvette, car je ne suis qu'un petit député de la France insoumise, monsieur l'ancien ministre !

En commission, le mercredi, que trouve-t-on sur toutes les tables ? De petites bouteilles d'eau en plastique – 500 petites bouteilles jetées chaque semaine dans les poubelles de l'Assemblée nationale. Dans ma commission des affaires économiques, j'ai obtenu un progrès considérable : ces bouteilles ont été remplacées par des gourdes en verre !

Mon président de commission, Roland Lescure, n'a toutefois pas voulu aller trop loin et heurter les députés... Il a préféré une transition écologique progressive, et refusé l'interdiction des bouteilles en plastique dans notre commission : il croit que la pédagogie l'emportera. Je suis pour ma part favorable à une rupture nette. Cet amendement ...

Mes chers collègues, avec cet amendement, vous arrivez encore à me décevoir – temporairement, je l'espère. Je pensais qu'il serait voté à l'unanimité, qu'il passerait comme une lettre à la poste, car c'était du simple bon sens. Quand on réglemente l'usage du plastique dans toutes les cantines et restaurants collectifs de France, on doit a minim...

je m'interrogeais sur le moment adéquat pour mettre en application cette mesure, les difficultés qu'elle risquerait de provoquer pour certains emplois, etc. , même si mon coeur penchait plutôt vers une action rapide. Mais là, le discours que vous nous recrachez est parfaitement identique à celui que l'on a entendu dans la bouche des lobbyistes ...

Je suis désolé, mais ce que nous venons d'entendre, c'est exactement le discours des lobbyistes. Cela revient à rejeter la responsabilité de la situation sur le comportement individuel du consommateur, qui polluerait la nature, alors qu'il conviendrait de transformer la société pour que ce ne soit pas à l'individu d'agir bien ou d'agir mal.

Je suis tout à fait d'accord avec André Chassaigne. Lorsque Mme Goulet a pris la parole pour défendre son amendement, je me suis tourné vers Bastien Lachaud pour lui dire, en « off », que si j'avais la même entreprise dans ma circonscription, j'aurais eu la même démarche : rien de plus naturel. Ce n'est pas à ce niveau que je vois apparaître l...

mais dans la justification a posteriori qui consiste à dire : ne faisons pas payer aux industriels la pollution causée par les citoyens. Une technostructure est en place, à laquelle les industriels participent et dont ils veulent le maintien, au moins en partie, dans une forme d'inertie. On ne peut rendre le citoyen responsable de cette technos...

Je ne dis pas que Mme Goulet est de mauvaise foi : elle est sans doute pleinement de bonne foi, mais on ingère des discours dans l'air du temps, pour les répéter ensuite, de la même façon que l'on ingère des molécules de plastique, sans s'en rendre compte. Je ne mets donc nullement en cause la bonne foi de Mme Goulet, mais cette phrase, selon ...

Je voudrais d'abord saluer le rôle du travail en intergroupes : il nous permet de demander des scrutins publics. Par exemple, sur l'amendement no 2176 de Mme Rossi, du groupe La République en marche, l'absence des pouvoirs requis nous a privés du droit de demander un tel scrutin.

Nous avons donc dû demander à André Chassaigne d'en faire la demande au nom du groupe de la Gauche démocrate et républicaine : c'est donc grâce à ce travail en intergroupes que notre demande a pu aboutir. Sur le fond, la mise sous tutelle de la commission du développement durable par la commission des affaires économiques ne me va pas. C'est u...

Nous sommes juste en train de nous demander si l'on va remplacer des gobelets en plastique dans les cantines, et l'on nous dit : 2025 n'est pas possible, c'est trop tôt, il faut reporter à 2028 ! Pour une mesure aussi riquiqui, il faudrait que nous nous fixions une échéance à dix ans ! Si cela avait été une mesure d'ordre économique, favorable ...

Qu'il faille attendre dix ans pour une mesure comme celle-là me sidère : où est-on ? Par ailleurs, ce n'est pas comme si aucune expérimentation n'avait été lancée en la matière ! Plusieurs ont déjà été menées, puisque l'on nous dit que cela fonctionne à Strasbourg, à Montrouge comme dans un certain nombre d'autres collectivités. Je vais voter...

D'abord, monsieur Millienne, pour que les choses soient bien claires, les deux amendements en discussion sont assurément différents. L'un, présenté par La France insoumise, limite l'interdiction aux établissements accueillant des enfants de moins de six ans et en fixe l'échéance à 2020, ce qui correspond à une mise en application relativement r...

… mais je regrette que, sur un certain nombre d'amendements, la commission du développement durable ait baissé pavillon un peu rapidement.

Mon propos, chers collègues, a une portée plus générale : il s'agit de regretter la domination de l'économique sur l'écologique.

Je suis désolé mais quand, pour l'examen d'un projet relatif à l'agriculture, seul le ministre de l'agriculture est présent, et non celui chargé du développement durable, c'est révélateur ! Nous devrions avoir Nicolas Hulot comme interlocuteur, au moins pour le titre II. De même, pour le nouveau pacte ferroviaire, nous avons eu comme interlocu...