Les amendements de François Ruffin pour ce dossier
8 interventions trouvées.
Je ne dis pas cela par esprit de contradiction, mais le fait maison, cela ne veut rien dire ! On prétend que cela correspond à un label. Je viens de consulter le site qui le présente : on y lit qu'il n'y a aucune démarche administrative à effectuer pour obtenir le label. On peut fort bien utiliser des produits déjà hachés, tranchés, épluchés, e...
D'après cette définition, un kebab, c'est du fait maison ! Il n'y a aucune démarche administrative à accomplir pour obtenir le label « fait maison » et il n'y a aucun contrôle possible. On peut utiliser des produits congelés, surgelés ou conditionnés sous vide, tout cela entre dans la catégorie du fait maison. C'est complètement flou ! Madame ...
Seul en sera empêché celui qui, pour servir un chili con carne, se contente d'ouvrir une boîte de conserve et de réchauffer le plat au micro-ondes. Tous les autres, dès lors qu'ils assemblent des éléments séparés, quand bien même il s'agirait d'aliments d'origine industrielle, pourront prétendre que leurs plats entrent dans la catégorie du fait...
Si l'on autorise de nouvelles préenseignes, l'objectif doit être de le faire de la façon la plus encadrée possible. Le fait maison, je le répète, est une non-définition : je vous renvoie, sur ce point, aux textes de loi eux-mêmes, qui le suggèrent. C'est pourquoi nous proposons ici un meilleur encadrement en ajoutant, après les mots : « et l'e...
Je crois que vous vous êtes adressé à quelqu'un d'autre, monsieur Ramos. En effet, l'homme qui est intervenu à la tribune pour défendre le présent amendement n'est pas arrivé avec des certitudes sur ce qui se passe le long des routes nationales, en proclamant que votre texte était nul. Non ! Simplement, il s'interroge. Et l'homme qui s'interrog...
Si ! Il faudrait prendre deux minutes pour lire la loi afin de vérifier que le fait maison n'est pas défini.
Je m'exprime animé par mes doutes ; et mon grand doute, en l'occurrence, tient à ce que l'on ouvre une brèche dans laquelle tous les types de restaurants pourront s'engouffrer. Inutile, donc, de m'inviter à ouvrir l'hémisphère droit de mon cerveau. Demandera-t-on à Mme la présidente Genevard d'en faire de même avec son hémisphère gauche ? Je ne...
Je suis tout aussi attaché aux bistrots de mon coin qu'aux restaurants. Ne prend-on pas le problème par le mauvais bout ? Plutôt que d'accorder une dérogation aux restaurants, ne pourrait-on réfléchir – y compris via une mission qui formulerait des propositions concrètes – à l'affichage, sur les routes nationales, en tout cas sur celles qui ne ...