Les amendements de Frédérique Dumas pour ce dossier
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Il vise à exclure explicitement le traitement des images issues de caméras installées sur des drones des forces de l'ordre par des logiciels de reconnaissance faciale. Ce qui n'est pas autorisé est interdit, me direz-vous, mais nous savons qu'il n'en va pas toujours ainsi – il suffit de prendre l'exemple du cannabis, dont l'usage est interdit. ...
Nous n'avons pas dit que ce texte autorisait la reconnaissance faciale, mais il ne l'interdit pas non plus. Si l'interdiction du cannabis ne figurait pas dans la loi, pourrait-on dire qu'il est autorisé ? On a besoin d'encadrer ce qui existe. Depuis quelques jours, vous répétez que vous ne souhaitez pas autoriser l'usage de la reconnaissance fa...
Il s'agit ici d'interdire de filmer l'intérieur des immeubles et les lieux privatifs, ce qui est compliqué avec les drones. Cela implique de recourir à un système d'intelligence artificielle, lequel ne pourrait sans doute pas être embarqué, mais devrait être intégré à la régie au sol. A priori, la préfecture de police de Paris est capable de le...
Deux propos graves ont été tenus. Le premier : sur le plan opérationnel, il serait nécessaire de filmer ce qui se passe sur une terrasse ou sur un balcon – donc un lieu privé. Cette réponse est tout à fait anormale. Ensuite, on aimerait bien apporter des garanties, dites-vous, mais c'est impossible ; c'est faux. Je me suis évidemment renseignée...
La préfecture de police de Paris a trouvé des moyens de le faire, par un dispositif au sol plutôt qu'embarqué. En tout état de cause, c'est possible, et vous ne pouvez pas répondre le contraire. Une telle garantie permettrait précisément d'utiliser les images pour de bonnes raisons, et non de mauvaises.
Effectivement, les outils technologiques permettent aux forces de l'ordre de mieux travailler. Toutefois, Mme la rapporteure nous a expliqué que l'on ne pouvait assurer le respect de la vie privée ni d'un point de vue opérationnel, ni d'un point de vue technique. Cet amendement vise donc à encadrer au maximum l'utilisation de drones pour filmer...
… il m'a été dit que la préfecture de police de Paris, grâce à l'intelligence artificielle, avait trouvé le moyen de relever le défi technique du floutage. À défaut d'embarquer des dispositifs de traitement des images à bord des drones, ce qui les alourdirait, il serait possible d'en disposer au sol, dans une régie. L'opérateur du drone recevra...