Les amendements de Guillaume Garot pour ce dossier

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La vérité, monsieur le Premier ministre, c'est que la majorité n'écoute qu'elle-même. En fait, rien n'a changé, hélas.

Monsieur le Premier ministre, quand la majorité acceptera-t-elle enfin de sortir de ses certitudes et de n'avoir pas raison contre tous les autres ?

Monsieur le Premier ministre, « nous ne renoncerons pas », avez-vous déclaré hier à propos des taxes sur les carburants. Le Président de la République, pour sa part, a évoqué des « choix courageux » pour justifier vos options de fiscalité écologique. Mais où est le courage lorsque les augmentations frappent d'abord ceux qui n'ont pas le choix d...

... alors que vous avez accordé les plus grandes largesses aux plus fortunés des Français, sans aucun résultat économique. 580 euros, c'est lourd, très lourd, surtout lorsque les fins de mois sont très serrées. Et où est l'efficacité du point de vue de la transition énergétique, quand, faute de moyens, faute de transports alternatifs, les cito...

Monsieur le Premier ministre, notre conviction est qu'il n'y aura pas de transition écologique réussie sans justice sociale et fiscale.

Nous vous proposons de prendre des mesures très concrètes pour améliorer le chèque énergie, que nous avions créé en 2015, pour financer l'isolation des logements et pour sauver les petites lignes et les petites gares SNCF. Mais il faut aussi organiser très rapidement une grande conférence nationale sur le financement de la transition énergétiqu...

Monsieur le ministre de l'agriculture, le Salon de l'agriculture ouvrira ses portes samedi dans un contexte de doute de la part du monde agricole et des consommateurs. Doutes et craintes des agriculteurs, en raison de la possible réduction de 30 % du budget de la politique agricole commune, la PAC ; colère même, face au projet d'accord avec le...

… et face à la refonte des zones agricoles défavorisées, comme dans les Deux-Sèvres ou dans les Landes. Les consommateurs, les citoyens sont quant à eux ébranlés par les crises successives – je pense notamment à celles du fipronil et de Lactalis. Dernièrement, ils s'inquiètent aussi des risques pour la santé de ce que l'on appelle les « alimen...

… de repenser les modèles productifs et de sortir d'un modèle qui, disait-il, n'était plus soutenable : trop de silences sur la régulation indispensable au plan européen afin d'assurer un revenu solide aux agriculteurs, trop d'oublis, concernant la maîtrise du foncier, l'éducation des plus jeunes, la formation des professionnels, les contrôles ...

Monsieur le ministre, il n'y aura pas de « nouvelle France agricole » – pour reprendre les termes du Président de la République – sans la confiance des consommateurs et sans l'assurance d'un vrai revenu pour les agriculteurs. Êtes-vous prêt à entendre les propositions du Parlement en vue de bâtir le nouveau pacte social dont la France agricole ...

Monsieur le Premier ministre, la Cour des comptes a publié la semaine dernière un rapport sur l'avenir de l'assurance maladie dont le grand mérite est de mettre chacun devant ses responsabilités. Ce rapport pointe d'abord le coût des dépassements d'honoraires pour les assurés et insiste sur une autre inégalité, celle de l'accès aux soins. Lors...

Monsieur le Premier ministre, beaucoup de nos concitoyens peinent aujourd'hui à trouver un médecin généraliste. C'est une inégalité supplémentaire entre les Français : d'un côté, des grandes villes ou des départements en bord de mer, avec des médecins en surnombre ; de l'autre, des territoires urbains et ruraux qui voient leurs médecins partir ...

… vanter la télémédecine du futur – et tout cela est très bien – , mais l'expérience montre maintenant que cela ne suffit pas. C'est pourquoi les députés du groupe Nouvelle Gauche proposeront dans le budget de la Sécurité sociale de nouvelles règles pour l'installation des médecins, avec ce qu'on appelle le conventionnement sélectif. En clair,...

Cela prouve que ce sujet dépasse les clivages politiques ! Monsieur le Premier ministre, le Gouvernement doit aujourd'hui aller plus loin. Êtes-vous prêt à étudier le conventionnement sélectif pour répondre à la crise d'un système à bout de souffle, et donner un médecin à chaque Français ?