Les amendements de Guillaume Garot pour ce dossier
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C'est pourtant cette vie-là qui attend de très nombreux demandeurs d'emploi, par les effets directs de votre réforme de l'assurance chômage, qui entre en vigueur ce vendredi. Pour être indemnisé, il faudra avoir travaillé six mois sur une période de vingt-quatre mois, et non plus quatre mois sur vingt-huit mois. Concrètement, qui sera pénalisé ...
Cela veut dire qu'à partir de vendredi, ce sont des dizaines et probablement des centaines de milliers de demandeurs d'emploi qui ne toucheront plus d'indemnisation, et à qui vous mettez la tête sous l'eau. D'ici un an, les droits au chômage baisseront pour la moitié des Français indemnisés, alors que, aujourd'hui, un chômeur sur deux touche mo...
Monsieur le Premier ministre, sur l'accord commercial avec le Mercosur, « La France demande à voir », dites-vous. Ce que nous voyons, nous, ce sont des centaines de milliers de tonnes de viande bovine, de volailles et même de sucre qui pourront être importées chaque année, avec le risque évident de saper des secteurs déjà très fragiles où trava...
Ce que nous voyons, c'est que cet accord met en concurrence des modèles agricoles et alimentaires très différents, alors que les règles sanitaires, environnementales, sociales ne sont pas les mêmes ici et de l'autre côté de l'Atlantique. Ce que nous voyons, c'est un accord qui va à contre-courant des défis planétaires qui sont devant nous, quan...
Ça n'est pas cohérent. C'est la raison pour laquelle nous sommes nombreux à ne pas comprendre la position du Président de la République. Et nous demandons que le débat puisse avoir lieu ici, à l'Assemblée nationale,
alors qu'aux termes de la réforme adoptée par l'Union européenne, les parlements nationaux ne seraient plus consultés.
Nous ne pouvons pas être privés d'un tel débat, aussi nécessaire que celui que nous aurons bientôt prochainement sur le CETA.
Monsieur le Premier ministre, pouvez-vous vous engager aujourd'hui à saisir l'Assemblée de l'ensemble du texte du Mercosur avant la ratification, pour que les Français soient véritablement éclairés sur les enjeux et les risques de cet accord ?
Monsieur le Premier ministre, nous sommes nombreux ici – sur tous les bancs d'ailleurs – à tirer le signal d'alarme sur le problème de la désertification médicale. Ce sujet est revenu en force dans les cahiers de doléances de beaucoup de départements, où nos concitoyens craignent de ne plus trouver de médecins à proximité. Je veux d'abord témoi...
Toutefois, chers collègues, deux tiers de ces nouvelles places se concentreront sur Paris et la région parisienne.
Soyons précis : au total, un peu plus de 600 nouvelles places seront créées, dont près de 400 pour Paris et sa région. Mais écoutez bien : il y aura zéro place supplémentaire pour Caen, zéro pour Nantes, zéro pour Tours, zéro pour l'université de Lorraine, zéro pour Clermont-Ferrand, zéro pour Limoges !
Monsieur le Premier ministre, comment pouvons-nous croire que vous menez une politique efficace contre la désertification médicale, alors que vous oubliez des régions entières dans la formation des étudiants ?
Monsieur le Premier ministre, jeudi dernier, notre groupe Socialistes et apparentés a soumis au débat plusieurs propositions de loi visant à améliorer le quotidien des Français.
Nous avons présenté des solutions contre la précarité avec le revenu de base. Nous avons défendu justice et réparation pour toutes les victimes des maladies liées aux pesticides.
Nous avons avancé des propositions concrètes pour l'égalité d'accès à l'éducation, avec l'école inclusive pour les enfants handicapés, et pour l'égal accès à la santé, avec des mesures d'urgence contre la désertification médicale.
Monsieur le Premier ministre, je veux aujourd'hui vous dire notre profonde déception après les votes de la majorité et l'énoncé des positions du Gouvernement.
Vous avez refusé le débat sur le revenu de base. Vous avez voté contre nos propositions pour une meilleure présence médicale dans notre pays, alors qu'elles étaient soutenues par des députés issus de tous les groupes de l'Assemblée nationale.
Vous n'avez consenti qu'à un demi-pas en avant sur l'accompagnement des enfants porteurs de handicap, après avoir rejeté toutes les dispositions les plus attendues par les familles concernées.
Dans ces conditions, monsieur le Premier ministre, que devons-nous penser de l'issue du grand débat national ? Comment avoir confiance ? Vous dites vouloir écouter la parole des citoyens, mais vous n'écoutez pas celle des parlementaires alors que nous portons ici la voix de ceux qui travaillent, de ceux qui souffrent et de ceux qui se sentent a...
Nous faisons des propositions sur des sujets aussi importants que la pauvreté, l'école et la santé, mais vous les balayez !