Les amendements de Guillaume Larrivé pour ce dossier

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Monsieur le président, monsieur le ministre d'État, mes chers collègues, la première lecture nous a permis d'exposer précisément les désaccords profonds qui justifient notre opposition à ce projet de loi. Ce qui nous a été faussement présenté comme une loi renforçant la sécurité intérieure consiste en réalité à diminuer le niveau de protection ...

L'examen en commission mixte paritaire a encore dégradé la portée de ce texte si faible. Je prendrai seulement deux exemples très concrets. Premier exemple : pour éviter la reconstitution clandestine de mosquées extrémistes venant de faire l'objet d'une décision de fermeture administrative, l'Assemblée avait voté un amendement de notre collègu...

… ne sera jamais exécutée. Autrement dit, le texte issu de la commission mixte paritaire, sur ce point, ne sert strictement à rien : en vérité, la reconstitution clandestine d'une mosquée extrémiste ne sera punie d'aucune peine réelle. Deuxième exemple : l'Assemblée avait envisagé que des contrôles d'identité puissent être effectués dans un ra...

Mes chers collègues, chacun prendra ses responsabilités. La nôtre est de ne pas voter une loi non seulement inutile mais funeste, qui fait semblant de protéger les Français alors qu'en réalité elle les désarme. Je le dis avec d'autant plus de force à l'intention des députés de la République en marche que, ces dernières années, nous avons voté d...

Nous avons notamment voté, en 2015, cette loi essentielle relative à l'architecture des services de renseignement. Il y avait eu débat au sein de l'UMP : Édouard Philippe et d'autres, comme Thierry Solère, avaient voté contre ; nous avions au contraire, pour notre part, choisi d'approuver les orientations proposées par Manuel Valls et Bernard C...

Nous avions su faire l'unité nationale au service de l'efficacité. Mais aujourd'hui, guidés par ce même devoir de responsabilité, nous considérons qu'il n'est pas possible d'approuver un texte qui diminue le niveau de protection des Français. Notre responsabilité, c'est aussi de les avertir. Quant à la vôtre, monsieur le ministre d'État, minis...