Les amendements de Hélène Zannier pour ce dossier

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Là encore, on laisse la liberté aux collectivités de s'organiser. En effet, en ne prévoyant pas de période maximale au-delà de laquelle une convergence des prix de l'eau potable et de l'assainissement devrait être établie, la loi accorde aux autorités locales compétentes un délai « raisonnable », c'est-à-dire laissé à leur libre appréciation, p...

Oui, il est donc possible de faire coexister des modes de gestion différents en fonction des particularités du terrain ou des volontés politiques. Il y a bien volonté de notre part de laisser aux communes et aux intercommunalités la possibilité de s'entendre sur la gestion de leurs compétences sur le territoire qu'elles connaissent si bien. Ai...

Monsieur le président, madame la ministre, madame la présidente de la commission des lois, madame la rapporteure, mes chers collègues, on a déjà rappelé que la proposition de loi qui nous réunit ici ce soir nous occupe depuis de longs mois. Présentée par La République en Marche et le MODEM, elle est en fait le fruit d'une large concertation

... sur ce texte qui répond aux demandes des collectivités territoriales, notamment rurales – on l'a vu lors des auditions, même si nous aurions pu être plus nombreux à le constater, mes chers collègues.

Il ne serait pas clair, offrirait peu de lisibilité, ne laisserait pas aux élus la possibilité de s'organiser librement, ne tiendrait pas compte de la réalité du terrain ! Mais, chers collègues, j'ai l'impression que nous ne parlons pas de la même proposition !

Pour mémoire, ce texte donne la possibilité aux communautés de communes de repousser la date du transfert obligatoire des compétences eau et assainissement à 2026 – du moins si 25 % des communes représentant au moins 20 % des habitants le demandent. Il assouplit également les dispositions relatives au remplacement-substitution en permettant le ...

C'est pourquoi il a reçu un accueil favorable des associations d'élus auditionnées – nous étions peu nombreux, je l'ai dit, et c'est bien dommage. En effet, la très grande majorité des collectivités ne s'opposent pas au transfert des compétences…

… car elles sont conscientes de l'état des réseaux et de l'investissement à réaliser pour les remettre en état. Je vous invite à ce sujet à lire quelques rapports et enquêtes – je me ferai une joie de vous les fournir.

Elles se sont déjà engagées dans le processus ou s'apprêtent à le faire. Alors oui, nous faisons confiance aux collectivités en leur laissant le temps, si elles le souhaitent, de s'organiser librement et en fonction des contraintes de leurs territoires ; oui, nous assurons l'expression des plus petites collectivités et le maintien d'un plus gr...

Ce point me paraît important car il répond à certaines craintes concernant la liberté laissée aux collectivités pour s'organiser, ou encore concernant la pérennité des syndicats et des régies. La législation en vigueur, décrite dans deux instructions de 2016 et de 2017, le démontre bien : le transfert aux EPCI ne remet pas en cause le mode de g...

De même, les communes qui y ont intérêt, soit du fait de la particularité de leur réseau, soit du fait de l'éloignement, ou encore de conditions géographiques spécifiques ou de l'efficacité reconnue de leur organisation, pourront passer une convention avec l'EPCI pour conserver tout ou partie de l'exercice des compétences eau et assainissement.

Il y a donc bien possibilité de faire coexister des modes de gestion différents en fonction des particularités du terrain ou des volontés politiques ; il y a bien volonté de laisser les communes et les intercommunalités s'entendre sur la gestion de leurs compétences sur un territoire qu'elles connaissent bien et qu'elles savent gérer. Ainsi, p...

qu'il s'agisse de revenir sur le principe de la loi NOTRe ou, au contraire, de rendre plus difficile l'exercice de la minorité de blocage.