Les amendements de Hélène Zannier pour ce dossier
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Mon argumentation est identique. Il est proposé de passer de neuf à huit le nombre de compétences qui doivent être exercées par les communautés de communes pour bénéficier d'une bonification en 2018.
Nous avons toutes et tous, au sein de cette assemblée, un attachement très particulier pour les collectivités territoriales, car être issu de la vie civile ne veut pas dire être sans lien avec la réalité.
Avant d'être élue députée de Moselle-Est, territoire emblématique où se côtoient anciennes cités minières et villages profondément ruraux, j'ai été fonctionnaire territoriale, et je demeure conseillère municipale d'un bourg centre d'un peu plus de 5 000 habitants.
Je me suis ainsi trouvée en première ligne dans la mise en oeuvre de la politique de la ville et dans la gestion des petites communes. C'est pourquoi, comme la majorité d'entre vous, je connais les difficultés rencontrées par les plus petites collectivités. Je voudrais d'ailleurs profiter de cette tribune pour rendre un hommage appuyé à tous l...
Je parle de ces élus exemplaires qui ne comptent ni leur temps, ni leur argent pour rendre service aux habitants.
Je pense à ces maires qui sont électriciens, voire équilibristes quand il s'agit de mettre en place les éclairages de Noël ; ces maires qui se font jardiniers quand, le printemps venu, il faut tondre à moindre coût ; qui deviennent chefs de chantier quand il faut refaire un parking, …
… et qui doivent aussi être juristes, toujours à la page face aux nouvelles règles. Mesdames et messieurs les maires, veuillez recevoir, au nom du groupe La République en marche mais aussi, j'en suis persuadée, de tous les députés, nos remerciements les plus sincères.
Parmi cette liste de tâches à la Prévert, qui pourrait être bien plus longue, je n'oublie pas bien sûr le vote du budget. Ce moment délicat de l'année oblige le maire à des arbitrages difficiles entre besoins réels, demandes des citoyens et possibilités économiques. Mais le plus difficile pour la gestion d'un budget local, c'est l'incertitude ...
En effet, ce budget répond pleinement aux deux objectifs défendus par le Président de la République lors de sa campagne. Malgré le contexte budgétaire, et dans le respect de nos engagements européens, il permet de stabiliser les dépenses publiques, mais aussi de refonder les relations financières entre les collectivités territoriales et l'État ...
La péréquation, quant à elle, est préservée. Concernant la suppression de la taxe d'habitation, qui cristallise nombre d'interrogations des maires, il est maintenant acté qu'il s'agit bien d'un dégrèvement. Ainsi, chaque commune sera compensée à l'euro près sur la base des taux votés en 2017. L'accroissement de sa population sera bien pris en ...
L'objectif de réduction des dépenses de 13 milliards sur la durée du quinquennat, objectif primordial que nous nous devons d'assumer, ne donnera donc pas lieu à une décision unilatérale de l'État mais à des contrats passés entre l'État et les collectivités les plus importantes…
Il s'agit ainsi d'un premier pas vers cette république contractuelle que le Président de la République avait esquissée lors de son discours devant le Congrès.
… visant à abaisser de neuf à huit le nombre de compétences nécessaires à un EPCI pour prétendre à une bonification de la dotation d'intercommunalité à partir de 2018.
En effet, bien que persuadés que le transfert de compétences permet la rationalisation, l'économie de moyens et la simplification, nous sommes aussi conscients qu'il nous faut faire preuve de souplesse et accompagner la transition. Transparence, lisibilité, réalisme et concertation : voilà donc les maîtres mots de ce budget, que le groupe La R...