Depuis près d'un demi-siècle, le nombre de détenus ne cesse de croître, en dépit de baisses ponctuelles suscitées par les amnisties, par les grâces collectives ou, actuellement, par la rigueur de la crise sanitaire. Aucun des gouvernements successifs – je dis bien : aucun – n'est parvenu à enrayer ce phénomène, qui gangrène notre système carcéral.