Si nous sommes en guerre, pourquoi ne pas avoir organisé l'union nationale ? Nous vous avions tendu la main, vous ne l'avez pas saisie. Vous faites même le choix opposé en n'écoutant personne, ni les scientifiques, ni les corps intermédiaires, ni les enseignants, ni les parents d'élèves, ni les élus locaux, ni, évidemment, les élus nationaux. Le Parlement est bafoué ! On ne fera croire à personne que ce débat vise à le réhabiliter. Le conseil des ministres s'efface, seuls demeurent un conseil de défense sanitaire qui ne laisse rien échapper et un Président de la République seul et isolé.
Il a déclaré n'avoir aucun mea culpa à faire, aucun remords à formuler, aucun constat d'échec à établir. Cette absence de remise en cause, comment ne pas la comparer avec l'attitude de la chancelière allemande qui n'a pas hésité à reconnaître des erreurs ?