Je voudrais pouvoir répondre, du point de vue sanitaire, aux questions qui ont été posées.
À propos tout d'abord des hôpitaux, vous nous interrogez sur le fait que le nombre de lits de réanimation qui ont été ouverts – environ 8 000 à ce jour – est trop faible et ne correspond pas à celui dont nous avions parlé initialement. Cette question revient souvent, ce que je conçois très bien.
J'aimerais que chacun comprenne, car c'est un enjeu fondamental, que notre volonté est qu'il y ait toujours des places libres en réanimation pour accueillir les patients au moment où ils en ont besoin. Nous ne sommes pas, et nous ne serons jamais, dans une logique de tri. C'est pourquoi nous adaptons l'hôpital, qui est puissamment moderne et qui est capable de supporter de tels changements, comme il l'a d'ailleurs prouvé depuis plus d'un an.
Lors du pic de la première vague, nous avons porté le nombre de lits de réanimation disponibles à 10 500, et nous aurions pu aller au-delà s'il l'avait fallu.
Vous devez comprendre que, si nous voulons augmenter le nombre de lits de réanimation, il faut d'abord rouvrir des unités fermées ou ouvrir de nouvelles unités. C'est ce que nous allons faire, par exemple, en région parisienne, à l'hôpital Henri-Mondor de Créteil, où, après la mise en service anticipée d'un bâtiment pendant la première vague, nous avons obtenu la création d'une unité de réanimation qui n'avait encore jamais été ouverte,