… de vacciner d'abord les personnes qui, hier, allaient en réanimation, voire décédaient, et qui, aujourd'hui, grâce au vaccin, ne sont plus contaminées par le virus. Elle est là, notre victoire collective.
Vous avez également demandé, troisième salve de questions, pourquoi nous prenions des mesures maintenant, en expliquant que si nous avions prononcé un confinement fin janvier nous n'aurions pas été obligés de prendre ce type de décision aujourd'hui, et en faisant part de vos interrogations concernant la prise en considération des projections des scientifiques.
Je comprends parfaitement cette question. Tout d'abord, des prévisions et des modélisations faites en janvier avaient montré qu'une vague forte, liée aux variants anglais, sud-africain et brésilien, allait se produire, entraînant un grand nombre d'hospitalisations. Le Premier ministre a alors bien sûr réuni l'ensemble des groupes parlementaires de l'Assemblée nationale et du Sénat ainsi que les chefs de parti pour leur présenter la situation.
Or, la semaine suivante, nous avons constaté que la hausse annoncée n'avait pas eu lieu.