Et contrairement à ce que vous avez dit, chère collègue, on nous disait que cette loi signait la mort de l'agroalimentaire, des spiritueux, des vins et des bières – vous ne pouvez pas vous en souvenir, Mme la rapporteure, vous êtes bien trop jeune pour cela, c'est votre chance. Or cela n'a pas entraîné la mort de ces filières, mais un changement profond en matière de marketing et de communication.
Nous proposons aujourd'hui la même chose, ni plus, ni moins : on n'interdit pas aux acteurs économiques de continuer à vendre des produits, mais seulement que dorénavant, suivant le type de produits qu'ils commercialisent, il existera des limites en matière de communication.
En réalité, ils en sortiront plus forts, car ils auront pris de l'avance sur des mesures qui finiront par être décidées au niveau européen ou mondial – c'est, je le redis, une situation qu'a connue le secteur des spiritueux.