L'article 7 va donner aux collectivités territoriales la possibilité d'encadrer les publicités et enseignes lumineuses. La pratique actuelle ne répondant plus aux exigences de la transformation écologique, il était nécessaire de changer la loi.
Les publicités et enseignes lumineuses ont de multiples impacts – des impacts profondément néfastes, qu'il s'agisse de la pollution visuelle ou de la dégradation du cadre de vie, car elles participent à la saturation de l'espace public et contribuent ainsi au stress des habitants, notamment dans les zones urbaines et métropolitaines. Je l'observe personnellement à Paris : ces publicités et enseignes ont des conséquences majeures sur la santé. Elles ont également un effet néfaste sur la consommation énergétique et la biodiversité. La diminution de la pollution lumineuse recouvre donc des enjeux cruciaux. Je salue la disposition concrète prévue à l'article 7 : elle répond à une réelle attente des citoyens en matière d'écologie. C'est la raison pour laquelle le groupe Agir ensemble votera en faveur de cet article.
Toutefois, je souhaiterais qu'on aille beaucoup plus loin pour réduire la publicité en général dans l'espace public, et notamment dans les métropoles et les centres urbains. À Paris, j'avais proposé de supprimer différents espaces publicitaires pour permettre aux citoyens de reconquérir l'espace public en développant la végétalisation ou les espaces d'expression associative. Nous devons favoriser des villes plus sobres, plus écologiques et plus participatives.