Je voudrais rappeler quelques éléments concernant l'article.
D'abord, c'est un message que nous envoient les Français, puisqu'il est issu du travail de la Convention citoyenne pour le climat et que nous sommes là pour reprendre et modifier, si nécessaire, ses propositions. L'article est d'ailleurs un exemple intéressant de la valeur ajoutée du Parlement. En effet, la Convention citoyenne préconisait, de manière assez brutale, de supprimer toute publicité papier à partir du 1er janvier 2021. Boum ! Or le travail que nous avons effectué en commission spéciale va nous permettre de réduire l'impact écologique en prenant la bonne décision, dans deux ans, après l'expérimentation.
Je respecte les deux positions qui sont exprimées depuis un quart d'heure dans l'hémicycle. D'une part, on ne peut pas nier que ces tonnes de papier, jetées parfois directement, y compris dans la rue, représentent un gaspillage extrêmement important, ni que leur recyclage – qui n'est pas systématique – consomme beaucoup d'énergie. D'autre part, on peut craindre l'impact social de cette décision, ainsi que son impact éventuel sur l'information locale.
C'est la raison pour laquelle nous avons prévu collectivement quatre garde-fous. Le premier, c'est que nous faisons une fois de plus confiance aux collectivités territoriales et aux élus.