Cet article visant les surfaces de vente supérieures à 400 mètres carrés s'appliquera à de nombreux commerces et grandes surfaces spécialisés en cosmétique. Pour d'évidentes raisons d'hygiène, pour ne pas favoriser la seule présence des grandes marques de cosmétiques, pour assurer une offre variée et diversifiée et pour permettre à de petites marques de cosmétiques ou de parfums d'être commercialisées dans ces enseignes, il convient de ne pas appliquer les dispositions de l'article 11 à ces commerces spécifiques. Pour n'évoquer que le cas particulier des parfums, imposer la vente en vrac limitera les innovations, au détriment des fournisseurs et des créateurs de contenants. Une telle mesure aura donc des effets négatifs sur la filière française de la parfumerie et plus largement sur l'ensemble des filières connexes, comme l'industrie du flaconnage, au détriment de l'emploi et de la créativité que supposent ces réalisations, au caractère souvent très artistique.