Nous avons compris, monsieur le rapporteur général, que l'on aurait pu agir totalement différemment plutôt que d'embrouiller la loi, puisqu'il s'agit de permettre une expérimentation pour ceux qui souhaiteront la mettre en oeuvre, sans que rien ne soit obligatoire. Il existait d'autres moyens, comme le projet de loi de finances, dans lequel un budget dédié ou des fléchages d'aide à cette transformation auraient pu être prévus.
Je voudrais tout de même pointer un danger, déjà évoqué par Mme Beauvais, sur les eaux minérales. Je citerai des noms, ce sera plus simple. Coca-Cola est une usine, Vittel est un lieu. Si demain on demande que les bouteilles soient en verre réemployé, Coca-Cola placera des usines à proximité des lieux de consommation. Aujourd'hui ils en ont six : deux en région parisienne, une en Occitanie, pas très loin de la circonscription de M. le rapporteur général, une à côté de la mienne. Ils n'en ont pas en Bretagne, monsieur le président, et ils en ouvriront donc une pour répondre à cette proximité de 260 kilomètres présentée par Mme la ministre. Mais Vittel restera Vittel.