Tout d'abord, permettez-moi de remercier l'ensemble de la représentation nationale et les mairies qui ont vraiment participé, par l'illumination des monuments, à la mobilisation de la nation autour de cette cause qui nous rassemble.
En effet, la journée du 2 avril a été consacrée à l'autisme. Le Président de la République a décidé de mettre en lumière un des axes majeurs de la stratégie nationale : le dépistage, l'intervention et le suivi précoces des enfants concernés. Nous avons rencontré des soignants au centre hospitalier de Saint-Égrève ; vous étiez présente, et nous avons pu échanger avec les familles : elles nous ont dit que c'est ainsi qu'il faut procéder, en faisant démarrer le suivi dès la petite enfance.
Le nombre d'enfants repérés est passé de 151 à 6 800 en un an. Les familles bénéficient d'un reste à charge zéro et d'une prise en charge des forfaits des psychomotriciens, des ergothérapeutes et des psychologues. Le Président de la République a même demandé d'aller au-delà de la période de deux ans prévue pour les forfaits, afin d'éviter les ruptures de parcours. Quelque 41 000 enfants porteurs d'autisme, au sein des troubles du neurodéveloppement, sont scolarisés dans l'école de la République.
Je tiens à rassurer les familles : le Président de la République a dit que tous les établissements médico-sociaux et les services demeureront ouverts afin que soit assurée cette indispensable continuité pédagogique et thérapeutique.
Si une famille restait néanmoins en difficulté, elle pourrait être accompagnée en composant le 0 800 360 360, ce numéro vert que nous développons pour qu'il y ait une seule porte d'entrée pour l'entourage ayant besoin de répit. Pendant les vacances scolaires, les associations gestionnaires se mobilisent pour que toutes les vacances adaptées puissent se réaliser.
Tout le Gouvernement est mobilisé et l'investissement est massif pour que ces enfants et leur famille ne subissent pas de conséquences psychologiques.