Cet amendement, qui vise à relever le seuil en dessous duquel les conditions d'achat des produits frais et territorialisés sont assouplies, répond à un double objectif : celui de permettre le fonctionnement des écosystèmes locaux – c'est très important pour la qualité des assiettes proposées dans la restauration publique collective ; celui de réduire l'impact carbone lié aux transports – puisque, si l'on achète localement, on réduit cet impact. La période récente a d'ailleurs démontré que les produits locaux apportent des réponses tout à fait adaptées aux demandes des acheteurs publics.
De plus, même si le seuil proposé, 80 000 euros, semble élevé, la mesure concernerait des structures de petite taille, où la production est loin d'être industrielle et qui sont en difficulté à cause des contraintes auxquelles elles sont soumises.