La restauration hors domicile, qui est un débouché important pour les agriculteurs, est à l'arrêt. C'est dans ce contexte que s'inscrivent ces amendements.
Monsieur Aubert, rassurez-vous, l'article 15, que nous avons adopté, répond parfaitement à votre préoccupation. En ajoutant un critère environnemental au critère économique, nous nous sommes libérés, comme je l'ai expliqué en commission, de la dictature du prix. C'est désormais le coût qui comptera. C'est bien ce que vous dites : la fraise espagnole, dont le CO2-score est bien plus mauvais, ne sera plus bien notée dans les appels d'offres, si bien que les élus et les acheteurs publics pourront penser différemment et prendre en compte, comme vous y appelez, les externalités négatives. Votre demande est donc parfaitement satisfaite par l'article 15.