Il vise à faciliter les achats durables en restauration collective par le biais des marchés publics. Achetons local, auprès de petites exploitations bien souvent exclues de fait des marchés publics – c'est d'ailleurs ça, le problème. C'est un bon signal, tant sur le plan d'une écologie de bon sens que pour le soutien aux importantes filiales agricoles locales. Alors que l'on parle de réduire l'empreinte carbone – c'est l'objectif de ce texte – , il ne serait pas logique de ne pas retenir cet amendement, qui est bien au coeur du sujet. Évitons de faire manger à nos enfants des fraises ou des quetsches – pour rester local – , même bio, au mois de janvier. Je vous propose de tester une expérimentation, qui permettrait de déroger au droit européen de la concurrence, en retenant le principe de la discrimination d'origine pour les denrées alimentaires.