Je suis à l'origine, grâce à l'appui de beaucoup de parlementaires de tous les groupes, de l'article de la loi ÉLAN qui a été évoqué, relatif au changement du code de la construction et de l'habitation ainsi que du code de l'environnement, en vue de favoriser le biosourcé et, ce faisant, de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
La RE2020, on l'a dit, fixe une trajectoire assez claire, s'agissant notamment des maisons individuelles et du logement. Pour que la filière du biosourcé puisse s'adapter, il lui faut de la visibilité. Or la fixation d'objectifs précis risque d'être contreproductive car, si le temps d'adaptation laissé à la filière est trop court, nous pourrions être confrontés à la situation paradoxale de devoir importer des matériaux biosourcés, à l'inverse des objectifs recherchés. Je préfère conserver la trajectoire que nous avons définie aujourd'hui : elle est appuyée par le Gouvernement, notamment à travers la RE2020.